Les autorités sanitaires ont découvert ces foyers de contamination, vendredi 19 juin, dans des usines de conditionnement de fruits rouges, dans une commune rurale située au Nord-Est de la ville de Kénitra. Cette découverte a amené Rabat à durcir les restrictions dans la région.
Plus de 500 cas ont été enregistrés vendredi, particulièrement dans ces foyers, contre une centaine en moyenne quotidiennement. Un bilan journalier plus élevé depuis la détection du premier cas de contamination dans le royaume début mars.
Dans une déclaration à la MAP, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a fait savoir que les autorités ont fermé "toutes ces unités" et mené des tests de dépistage pour "l’ensemble des employés". De même, une enquête a été ouverte pour "établir les responsabilités", a-t-il ajouté, précisant que l’hôpital de campagne construit à Kénitra accueille, dimanche 21 juin 2020, "près de 700 cas enregistrés" dans ces foyers.
Face à cette situation, plusieurs communes rurales de la région ont été placées en quarantaine. Sur le terrain, un photographe de l’AFP a pu constater que les routes étaient complètement vides, tout comme les champs de fraises, désertés par les ouvriers agricoles (principalement des femmes) en cette période de fin de récolte.
Au Maroc, l’état d’urgence sanitaire a été prolongé au 10 juillet.