Au cœur de cette problématique l’évolution des crédits immobiliers est révélatrice. Selon les données analysées par La Vie Éco, leur encours s’élève à 301 milliards de dirhams à fin avril, une croissance minime de 0,3 % depuis le début de l’année. La progression de ces crédits s’avère d’ailleurs en net ralentissement par rapport aux années précédentes.
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Les prêts à l’habitat, constituant près de 80 % de l’encours total, soit 240 milliards de dirhams, ne sont pas en reste. Après une hausse exceptionnelle de 4,7 % en 2021, leur évolution ralentit considérablement, passant de 5,7 % en 2018 à seulement 0,5 % à fin avril de cette année. Une tendance qui laisse présager un frein à la dynamique du marché immobilier.
De même, les prêts alloués aux promoteurs immobiliers affichent une baisse très nette. L’encours a chuté à 52,3 milliards de dirhams, en baisse de 5 % depuis janvier. Un recul qui, selon La Vie Éco, témoigne de la fragilité du secteur dans son ensemble, malgré les nombreux chantiers en cours dans le royaume.