Informel au Maroc : encore un an d’amnistie

11 décembre 2020 - 20h00 - Economie - Ecrit par : J.K

L’amnistie sur l’informel a été reconduite pour une année au Maroc. Cette mesure visant l’intégration de certaines activités dans le secteur organisé, offre une seconde chance aux opérateurs qui évoluent hors norme, pour s’identifier sans être inquiété par rapport au passé.

Il s’agit d’une seconde chance parce que "ce dispositif n’a pas produit les effets escomptés en raison de la conjoncture difficile et plus exactement à cause de l’effet Covid-19", fait observer L’Économiste, précisant que les contribuables exerçant une activité passible de l’impôt sur le revenu sont concernés par cette mesure. "En s’identifiant pour la première fois auprès de l’administration fiscale, à partir du 1ᵉʳ janvier 2021, ils ne seront imposables que sur la base des revenus acquis et des opérations réalisées à partir de cette date", assure la même source.

Dans ce sens, les personnes concernées sont tenues de déposer au service local des impôts dont elles relèvent, tout sur la nature, la quantité et la valeur des éléments constitutifs de leur stock, informe la même source, qui recommande "une étroite collaboration et une mutualisation des moyens de la DGI et du ministère de l’Intérieur", pour une bonne gestion de la problématique de l’informel, qui souligne le média, pèse plus de 20% du PIB, hors secteur primaire et 10% des importations formelles du Maroc.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Impôts - Ministère de l’Intérieur (Maroc) - Direction générale des impôts (DGI)

Aller plus loin

Maroc : l’amnistie fiscale opérationnelle

L’amnistie fiscale est entrée dans sa phase opérationnelle. La Direction générale des impôts (DGI) a diffusé l’ensemble des formulaires dédiés à sa souscription.

CNSS : entrée en vigueur de l’amnistie

L’amnistie sur les pénalités de retards, des amendes et des frais de recouvrement liés à l’année 2016 et antérieur est entrée en vigueur. Elle prend en compte toutes les...

Quelles sanctions pour les MRE n’ayant pas déclaré leurs comptes bancaires ?

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui n’ont pas jusque-là déclaré aux pays de résidence les comptes bancaires détenus au Maroc s’exposeront à de lourdes sanctions, après...

Avoirs liquides non déclarés, le 15 décembre, il sera trop tard

La souscription à l’amnistie sur les avoirs liquides non déclarés a été encore prorogée jusqu’au 15 décembre. Le but est de permettre est de régulariser sa situation auprès des...

Ces articles devraient vous intéresser :

Au Maroc, les casinos sont traqués

Le ministre de l’Intérieur marocain, Abdelouafi Laftit, a annoncé un renforcement des mesures de contrôle des casinos et plateformes de jeux de hasard afin de lutter contre le blanchiment d’argent.

Maroc : les amicales d’habitation dans le viseur de l’État

Soupçonnant des pratiques frauduleuses dans la gestion des amicales d’habitation gérées par des fonctionnaires de l’Intérieur, l’Inspection générale de l’administration territoriale se prépare à lancer un audit approfondi.

Airbnb et Booking au Maroc : attention aux impôts

Les contribuables marocains, propriétaires de biens immobiliers, n’ont plus que quelques jours pour déclarer leurs revenus fonciers et payer leurs redevances. À compter du 1ᵉʳ mars, les retardataires subiront la rigueur de la loi.

Le Maroc confronté à une flambée d’agressions à l’arme blanche

Les agressions à l’arme blanche prennent de l’ampleur au Maroc. Pas moins de 5 138 cas ont été enregistrés en janvier et février 2025. Les services de sécurité poursuivent leurs efforts pour lutter et tenter d’éradiquer ce phénomène.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Les autorités marocaines traquent les influenceurs

Les autorités compétentes marocaines traquent les influenceurs qui transfèrent leurs revenus en cryptomonnaie, notamment des Bitcoins, pour échapper au fisc et à l’Office des changes.

Le Maroc lance la révolution du transport urbain

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, s’active pour la mise en place d’un nouveau modèle de gestion du transport urbain, afin de réorganiser le secteur et d’en assurer le fonctionnement plus rationnel.

Le fisc marocain traque les entreprises frauduleuses

Les inspecteurs et les contrôleurs de la direction générale des impôts (DGI) mènent une lutte implacable contre les entreprises, commerçants, intermédiaires et comptables, qui réalisent des transactions frauduleuses sur la base de fausses factures et...

Maroc : la réforme fiscale 2025 allège l’impôt sur les petits salaires

Fouzi Lekjaa, ministre délégué au Budget, a fait par d’une baisse d’impôts pour les petits salaires, notamment ceux inférieurs à 12 000 dirhams, dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Présentée vendredi dernier à la Chambre des représentants,...

Les MRE invités à déclarer leurs biens à l’étranger

L’Office des changes a lancé une « mission de sensibilisation et de conscientisation au profit des banques étrangères », afin d’assurer la réussite de l’opération de régularisation automatique des biens et actifs des Marocains et des Marocains résidant...