Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des finances, salue la réforme en cours du régime de change marocain, affirmant qu’une étape importante est en train d’être franchie pour améliorer la flexibilité du dirham.
Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) estime que l’intégration maghrébine ferait gagner 1 % de croissance. Celle-ci sera en visite au Maroc, dès lundi 17 février 2020, où elle évoquera "le solide partenariat" entre son institution et le royaume.
Le Maghreb est "l’une des régions les moins interconnectées au monde sur le plan économique, et son potentiel d’intégration nous semble immense. Les retombées seraient considérables", a déclaré à la MAP, Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI.
Selon elle, le renforcement de l’intégration pourrait contribuer à long terme à relever la croissance d’un point de pourcentage en moyenne dans chacun des pays du Maghreb.
"En stimulant l’investissement, le commerce extérieur et la croissance, cette intégration créerait des emplois qui font cruellement défaut dans une région où un jeune sur quatre est au chômage, a indiqué Kristalina Georgieva.
En revanche, elle fait observer que la sécurité constitue un sujet de préoccupation et met en danger la croissance économique. Elle espère que "les démarches diplomatiques en cours contribueront à une résolution pacifique et rapide du conflit libyen".
De plus, la directrice du FMI est persuadée qu’une réduction des problèmes de sécurité et de l’incertitude géopolitique, de manière plus générale, renforcerait la confiance dans la région du Maghreb, contribuerait à attirer l’investissement direct étranger et soutiendrait l’activité économique.
"Le FMI travaille très étroitement avec tous les pays du Maghreb, en leur apportant des conseils sur la mise en œuvre de mesures qui renforceront leur résilience économique, tout en ouvrant la voie à une croissance plus élevée et plus inclusive", a assuré Kristalina Georgieva.
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