50% des crimes sur internet visent les musulmans. C’est ce qu’a déclaré le responsable de Online Hate Speech Monitor, Tomas Aberg à la télévision suédoise SVT. Pendant ce temps, 22% de ces crimes sont commis contre les demandeurs d’asile et 21% contre les descendants africains.
Selon Tomas Aberg, les rapports de police sont éloquents et font apparaître un taux de crimes de haine commis sur Internet qui aurait doublé au cours de l’année 2018 et triplé dans les villes suédoises. En effet, avec le succès toujours aussi grand que connaissent les médias sociaux, il n’est pas exclu de constater beaucoup d’abus. Le responsable de Online Hate Speech Monitor fait remarquer que les criminels et autres racistes se cachent derrière leur écran et n’ayant absolument rien à craindre, ils s’en donnent à cœur joie pour distiller leur haine.
Chiffres à l’appui, Aberg fait remarquer que « les crimes motivés par la haine sont généralement commis par des personnes âgées de plus de 50 ans, que 83% des auteurs sont des hommes et 17% des femmes ». Pour sa part, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe dénonce notamment la représentation qui est faite des musulmans dont les valeurs sont jugées incompatibles avec les concepts de démocratie et de droits humains.
Confrontée à une haine sans précédent en France, la communauté musulmane européenne est « victime de suspicion et les musulmans sont assimilés au terrorisme et accusés d’être une menace pour l’occident, une perception qui favorise l’augmentation de crimes de haine » fait observer l’Organisation.
Pour sa part, l’Office for Democratic Institutions and Human Rights (ODIHR) affirme qu’ « en dehors des mosquées, les femmes voilées sont les victimes privilégiées de ces lâches attaques », ajoutant qu’« après chaque attaque terroriste ou « anniversaires » de certains attentats, les musulmans sont stigmatisés et les attaques contre les lieux de culte musulmans augmentent sensiblement ».
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