
Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.
L’Agence de notation "Fitch Ratings" a attribué “l’Investment grade” au Maroc. Ce qui reflète les progrès accomplis aussi bien sur le plan politique, économique que social au cours des dernières années. "Fitch ratings" note que le compte courant du Maroc est resté excédentaire depuis 2001, contribuant ainsi à une position extérieure nette qui excède celle de la plupart des pays de la catégorie "BBB".
L’Agence souligne que malgré une dette publique relativement élevée par rapport aux pays de la même catégorie, des efforts substantiels pour réduire le déficit budgétaire ont été déployés au Maroc. La structure de l’économie est entrée dans une phase de transition avec la réalisation d’investissements significatifs, de nature à augmenter les avantages comparatifs du Maroc. Ces derniers concernent le tourisme, l’offshoring et la sous-traitance. Le secteur du textile a bien repris son activité et le PIB s’est accru de 8,1 % en 2006.
En outre, et malgré les efforts de libéralisation déployés ces dernières années, la croissance globale n’a pas été suffisante pour réduire significativement la pauvreté et pour résorber le chômage de façon soutenue. Des efforts significatifs ont été déployés pour restructurer le système bancaire et pour moderniser les marchés financiers.
Concernant les récents événements de Casablanca, Fitch a considéré qu’ils ne sont pas de nature à menacer la stabilité politique du pays. Les réformes ont amélioré la gouvernance et le climat des affaires malgré la relative faiblesse du système judiciaire. Ces réformes ont également contribué à attirer les investissements étrangers. Fitch s’attend que l’élan des réformes soit soutenu au-delà des élections législatives prévues en septembre.
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