
Les femmes marocaines continuent de subir en silence des violences sexuelles. Le sujet est presque tabou au Maroc, mais la parole se libère de plus en plus.
Un Jordanien a écopé d’une peine de 20 ans de prison et des travaux forcés pour l’enlèvement et le viol d’une danseuse marocaine. Le jugement a été rendu par un tribunal d’Amman, capitale de la Jordanie.
La danseuse avait été enlevée peu après avoir quitté une boite de nuit d’Amman, par son violeur et deux complices. Ces derniers avaient pris en chasse le taxi à bord duquel elle se trouvait.
Après une course poursuite, les trois hommes ont réussi à arrêter le taxi, agressé violemment le conducteur et enlevé la victime, en la menaçant avec une arme blanche. La jeune femme a été emmenée dans un appartement où elle a été violée.
D’après une étude réalisée en Jordanie en 2011, au moins 35.000 Marocaines vivent dans le royaume Hachémite. Plus de la moitié, soit 57% de ces jeunes femmes, dont la majorité est âgée de moins 25 ans, travailleraient dans des boites de nuit.
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