
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Depuis de nombreuses années, les musulmans souffrent de l’image donnée par certaines personnes psychiquement très atteintes que les médias ne tardent pas à décrire comme musulmans terroristes. L’histoire de Redouane, Marocain de 35 ans, condamné pour apologie du terrorisme, en est un parfait exemple.
Redouane serait sorti en djellaba, dans son quartier, aurait appelé à la prière, puis, comme le souligne le site Midilibre : « furieux il aurait commencé à vociférer des attaques envers "les juifs", jugeant qu’il fallait "finir ce qu’Hitler a commencé" et répétant en boucle "Allah Akbar" (dieu est grand en arabe, NDLR) ».
Les gens sur place ont appelé les autorités, parlant d’un individu « devenu fou ». Et il aurait agressé les gendarmes, dans son élan colérique. Au tribunal, son avocate Me Anaïs Séguy (barreau de Narbonne) insistait sur un fait : « Les violences, mon client les reconnaît, mais non l’apologie du terrorisme. La radicalisation, il la conteste vertement. C’est un cas psychiatrique. En garde à vue, un premier expert a conclu à une altération du discernement, un second expert qui l’a examiné au terme de sa crise, a conclu à des troubles de l’humeur ». Cas psychiatrique donc.
Mais ce ne sera toujours pas l’asile, mais la prison. En effet, il n’a pas été interné, il a été condamné pour apologie du terrorisme. Condamné donc à 9 ans de prison ferme le 15 mars dernier, le voilà détenu à la prison de Béziers où il est encore. Et à la prison, le voila refaisant des siennes, prouvant encore que c’est un traitement psychiatrique qui lui conviendrait le mieux.
Le site L’Indépendant écrit : « les syndicats des surveillants de prison, une attaque, qu’ils qualifient de "terroriste", a été "évitée de peu" ». Une attaque terroriste ? Ce terme est-il bien adapté ? Selon la même source : « le détenu aurait crié par la fenêtre à ses codétenus : "Je vais les cramer, je suis musulman, je veux voir leur peau fondre." Des propos qui ont inquiété les gardiens, qui ont également ressenti une "forte odeur d’huile chauffée" émanant de sa cellule ».
Inutile d’être un psychologue pour comprendre que cet homme est fou… Et même des psychiatres, selon son avocate, disent qu’il l’est ! Alors pourquoi la justice française ne fait pas la différence ? Alimentant par la même occasion l’islamophobie…
Rappelons que le président turc Recep Tayyib Erdogan avait récemment dit que les attentats de Christchurch ne sont que la résultante d’une « campagne de diffamation » visant à associer l’islam au terrorisme.
Ces articles devraient vous intéresser :