Soupçonné d’être derrière le meurtre d’un jeune Marseillais de 30 ans, producteur d’un rappeur, tué le 2 décembre 2018 de 25 tirs d’armes à feu à la sortie d’un bar à chicha du XXᵉ arrondissement de Paris, Karim Harrat avait été mis en examen le 15 février, au lendemain de son extradition en France, par un juge d’instruction parisien pour « meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs ».
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Après son transfert à Marseille et sa comparution à trois reprises devant un juge d’instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée, il a été mis en examen pour l’assassinat d’un jeune trafiquant de drogue appartenant à un clan bien connu et d’un autre homme dans la chambre d’un hôtel dans une zone commerciale entre Marseille et Aix-en-Provence, le 30 août 2019 ; la mort d’un jeune homme de 19 ans dont le frère a été blessé sur l’autoroute A7 et un triple assassinat commis le 29 décembre 2020 à Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-Rhône), fait savoir le parquet de la ville.
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Mis en examen pour assassinat et association de malfaiteurs et placé sous mandat de dépôt dans chacun de ces quatre dossiers, le trafiquant présumé de cannabis vivant à Marseille (Bouches-du-Rhône) d’origine algérienne « conteste », selon ses avocats Thomas Bidnic et Philippe Jacquemin « l’ensemble de ces faits. »