Les autorités marocaines ont procédé mardi au lancement officiel des procédures qui vont permettre l’intégration de l’Amazigh dans les administrations publiques. La cérémonie a été présidée par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch.
La liste des nouveaux candidats à siéger au sein de l’IRCAM (Institut Royal pour la Promotion de la Culture Amazighe) fait bouger le gotha intellectuel du royaume, en général, et celui qui s’intéresse à la culture amazighe, en particulier.
Des noms comme celui de Mohamed Sajid, maire de Casablanca, ou ceux d’hommes d’affaires de renommée, alimentent les débats sur la nature future de cette institution dont la vocation culturelle a été mise en relief dès sa constitution. En fait, d’aucuns croient savoir que ce changement, de taille d’ailleurs, palie à une carence dont souffrait l’IRCAM. Mieux encore : la démission de sept membres dudit Institut, au cours de l’été dernier, y est pour beaucoup, selon d’autres observateurs.
La raison en est justement de faire sortir les débats, au sein de cette entité, des clivages purement idéologiques vers une option qui tient compte de la synergie de toutes les composantes de la société.
Les partisans de l’actuelle ouverture misent amplement sur l’engagement des hommes d’affaires et des opérateurs économiques pour donner un nouveau souffle à l’IRCAM.
De toute manière, une nouvelle formule et d’autres perspectives attendent l’Institut.
Source : La Gazette du Maroc
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