Les exportations d’olive marocaine sont en net recul alors que les importations sont en hausse. Le déficit commercial s’est creusé.
La demande étrangère globale adressée au Maroc reste largement déterminée par celle de l’Union Européenne. Une note du département de la politique économique générale indique une croissance plus rapide de la demande hors Union Européenne par rapport à celle européenne.
Laquelle demande a été affectée par le ralentissement du commerce international, suite aux évènements du 11 septembre. L’impact indirect du ralentissement de l’économie mondiale en 2001 sur la demande étrangère adressée au Maroc par le biais du repli de la croissance de l’Union Européenne a été remarquable.
Dans ce sens, force est de souligner une progression plus rapide de la demande étrangère adressée aux secteurs de la chimie et de l’électronique-électrique-mécanique que celle adressée aux secteurs du textile et de l’agroalimentaire.
A l’instar des pays en développement, forte spécialisation du Maroc : 80% des exportations marocaines représentées par les secteurs de l’agroalimentaire, du textile et de la chimie, alors que ces derniers ne représentent que 30% des importations mondiales. Cela s’explique par l’importance accordée à la spécialisation du Maroc dans les secteurs du textile et de la mécanique-électronique-électrique.
De même, la demande étrangère globale adressée au Maroc pour le secteur de l’agroalimentaire essentiellement tirée par les pays de l’Union Européenne. A noter également un important dynamisme de la demande hors Union Européenne pour ce type de produits, d’où la nécessité pour le Maroc de prospecter de nouveaux marchés et de rechercher des complémentarités commerciales supplémentaires, notamment avec les pays de l’Europe centrale et orientale.
Il ressort également de la même note, une progression rapide de la demande étrangère adressée au Maroc par les pays hors Union Européenne.
La demande globale adressée au Maroc pour ces produits est essentiellement tirée par les pays de l’Union Européenne. D’où la nécessité de renforcer la capacité d’offre nationale de ce secteur et de développer le potentiel d’exportation également à l’extérieur de l’Union Européenne, notamment pour les produits les plus dynamiques du commerce mondial.
Dans ce cadre, il convient de signaler l’importance des contributions de la France et de l’Espagne à la demande étrangère adressée au Maroc ainsi que la forte influence de la conjoncture européenne sur la demande étrangère adressée au Maroc.
Par ailleurs, l’évolution de l’indice des termes de l’échange du Maroc laisse apparaître une dégradation des termes de l’échange entre 1980 et 1986, en lien avec le niveau élevé des cours pétroliers durant cette période. Pour ce qui est de l’amélioration des termes de l’échange en 1988, elle s’explique par la chute des cours pétroliers et la hausse des prix des produits primaires hors combustibles.
Après une dégradation en 1994 en raison de la forte appréciation des prix des biens d’équipements et des demis-produits importés des pays industrialisés, reprise en 1995 de l’amélioration des termes de l’échange. Ceci est lié à la progression des indices des valeurs moyennes à l’exportation, notamment ceux des produits alimentaires, des biens de consommation et des produits miniers.
En dernier lieu, la progression du TCER marocain entre 1997 et 2001,intervient dans un contexte de maîtrise de l’inflation au Maroc. A partir de 1996, le différentiel d’inflation entre le Maroc d’une part, l’Europe et les Etats-Unis d’autre part, a entamé une réduction. En revanche, l’effet négatif du comportement divergent du dollar et de l’euro sur la compétitivité-prix du Maroc a été atténué grâce au réajustement monétaire du dirham.
Libération
Ces articles devraient vous intéresser :