Un mariage célébré au Maroc a connu un dénouement inattendu et triste. Le marié a prononcé le divorce le soir même des noces, suite au refus de sa jeune épouse de revêtir la traditionnelle tenue amazighe.
Le quatrième congrès mondial amazigh a choisi la ville de Nador pour la tenue de ses travaux. C’est pour la première fois qu’un tel événement se produit dans un pays maghrébin. Les 500 représentants venus des pays du Maghreb, du Mali, du Niger, d’Europe et d’Amérique, actuellement en conclave dans la ville de Nador au cœur du Rif et fief de la contestation amazighe, doivent entériner aujourd’hui les travaux de leur quatrième Congrès mondial amazigh (CMA).
Les 500 représentants venus des pays du Maghreb, du Mali, du Niger, d’Europe et d’Amérique, actuellement en conclave au cœur du Rif et fief de la contestation amazigh, doivent entériner aujourd’hui les travaux de leur quatrième Congrès mondial amazigh (CMA).
Après les Iles Canaries, le choix de Nador est dicté par bon nombre de considérations dont en premier lieu le climat démocratique et d’ouverture y régnant.
L’autre aspect ayant plaidé en faveur de la tenue de ce congrès au Maroc consiste en la levée des visas pour les ressortissants algériens. Ces derniers n’ont pas pu venir pour des raisons « financières ».
En fin, la ville de Nador a été choisie en raison de sa dimension maghrébine. Rachid Raha, ancien président du CMA, n’hésite pas à rappeler l’appartenance de cette ville à la grande Tamazgha.
Lors de l’ouverture des assises de ce congrès, les participants ont approuvé, à l’unanimité, les rapports moral et financier.
Aussi, les thèmes, qui revêtent un caractère particulier pour les congressistes, sont ceux ayant trait au « fédéralisme » et à ce qu’ils appellent « les terres spoliées ». M. Raha a rappelé, dans ce sens les mouvements de rébellion observés, récemment, par les Touareg et qui prenaient pour cible les symboles de l’Etat. L’influence de la revendication kabyle, qui se confirme au fil des temps, incite les Algériens à être favorables à une thèse d’autonomie pour « le peuple amazigh », alors que pour les Touareg, c’est l’abolition des frontières qui prime.
S’ajoutent d’autres revendication à caractère social et culturel, comme la généralisation de l’enseignement de la langue tamazight, une meilleure médiatisation de leur culture et surtout l’introduction dans le texte de la Constitution de l’amazighité en tant que composante de l’identité nationale, au même titre que l’arabe et le caractère islamique de l’Etat.
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