Eurostat, institution relevant de la Commission européenne chargée de produire et diffuser des statistiques communautaires, a dévoilé le nombre de Marocains ayant obtenu les permis de travail temporaire en 2023.
Quelle plus belle ambition pour un homme ou une femme ayant suivi un cursus financier que de se retrouver à Wall Street, au centre de l’univers financier, au cœur de New York, à travailler pour une des plus importantes compagnies financières, jongler avec des sommes astronomiques ?
Cette ambition-là, des dizaines de Marocains l’ont réalisée. Difficile de les recenser. Certains sont des expatriés de compagnies françaises, d’autres ont été embauchés à l’issue de leurs études. Tous ne se connaissent pas et, surtout, ne travaillent pas dans les mêmes domaines. Les « purs » financiers sont, bien entendu, dans l’investment banking. Ceux-là vivent au rythme des fluctuations du marché, à imaginer et appliquer des stratégies, un œil sur Bloomberg TV, l’autre sur les variations du Dow Jones et du Nasdaq.
Bien sûr, certains noms sont parfois répétés, des transactions développées, des chiffres donnés, des success stories racontées, à l’instar de celle de Driss Benbrahim, le Marocain qui travaille à Londres pour Goldman Sachs et qui avait remporté, l’année dernière, le plus grand bonus de l’histoire du banking, soit 50 millions de dollars.
A Wall Street, on joue des coudes pour « arriver ». La compétition, le stress sont là. Le rythme est parfois infernal mais l’adrénaline est là aussi et beaucoup disent que le fait d’être à Wall Street, c’est déjà une réussite. Mais au-delà des traders et des conseillers, des dizaines de métiers se croisent dans l’univers new-yorkais : des auditeurs, des ingénieurs, des analystes,...
Parmi eux, nous avons choisi quelques profils de Marocains qui ont fait leur chemin dans leurs domaines respectifs et qui feront sûrement parler d’eux .
Najlae Benmbarek - La Vie Economique
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