Le marché immobilier espagnol reste un eldorado pour les investisseurs étrangers. Selon les dernières données, ces derniers ont acquis 15 % des logements vendus au cours du dernier trimestre, soit un point de plus qu’il y a dix ans. Parmi eux se...
Les projets à l’ordre du jour de la commission des investissements, tenue hier à Rabat sous la présidence du Premier ministre, étaient tous industriels. Le total des investissements engagés au cours de cette réunion s’élève à 7,25 milliards de DH. A la clé : la création de 4.844 postes d’emploi directs et stables.
Pour Hassan Bernoussi, directeur des Investissements, « tous les indicateurs sont au vert. Une donnée aussi à relever, les nationaux rejoignent la vague des investissements ». Un signe de regain de confiance chez les opérateurs marocains.
Les montants examinés en commission concernent 22 conventions et contrats d’investissements. 9 d’entre eux ont été présentés à titre d’information et nécessitent la mobilisation de 420 millions de dirhams, avec la création de 1.477 emplois. L’origine du capital provient des Etats-Unis, d’Espagne, de France et du Maroc. Les secteurs d’activités concernent l’industrie électrique et électronique, le textile et l’habillement. Les projets seront implantés à la technopole de Nouaceur, dans les zones industrielles de Fès, Temara, Salé et la zone franche de Tanger. Le Fonds Hassan-II pour le développement économique et social y contribue à hauteur de 18,2 millions. On y retrouve notamment Minco (150 millions, la Compagnie industrielle des fibres (127 millions) et la coordination technique de textile (34,5 millions). A cela s’ajoutent Interpunt (24 millions de DH, 162 emplois), Atlas productions (21,6 millions, 106 emplois) et Premo Mediterannée (14 millions, 33 emplois).
Les 13 autres projets restant ont été examinés pour approbation. Pour les réaliser, il est nécessaire d’investir un total de 6,8 milliards de DH. Ces projets permettront la création de 3.367 emplois. Parmi eux, 4 sont initiés par des promoteurs marocains et 4 proviennent de partenariats avec la France, la Suisse, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et les Emirats arabes unis. Les cinq derniers sont totalement étrangers. En effet, le capital provient des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, de l’Espagne, de la Suisse et de la Belgique.
Les secteurs d’activité de l’ensemble de ces projets sont multiples. Cela va de la cimenterie à la chimie en passant par la pharmacie. On y trouve également le sanitaire, l’agro-industrie, l’électricité, les télécoms, le textile et la métallurgie. Ces projets seront implantés à Casablanca, Jorf Lasfar, Skhirate, Mohammédia, Settat et Kénitra. On y trouve notamment les projets d’Ynna Holding II (1,6 milliard et 400 emplois), Ynna steel (600 millions et 400 emplois) du groupe Chaâbi, Best financière (1,5 milliard et 1.270 emplois) et Meditel II (865 millions et 100 emplois). A cela s’ajoutent Jlec (491,4 millions), Roca (300 millions, 250 emplois), Financière Hatt (458 millions) et Protect & Gamble II (220 millions, 40 emplois).
L’Economiste - M. C.
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