les nouveaux business-men marocains

17 octobre 2002 - 15h09 - Economie - Ecrit par :

On l’appelle « la génération Mohammed VI ». A l’instar de leur jeune souverain, ces brillants entrepreneurs et dirigeants de 35 à 45 ans incarnent le nouveau Maroc, résolument tourné vers l’avenir.

L’Express International a voulu faire leur connaissance et les présenter à ses lecteurs
A son retour des Etats-Unis, au début de l’été dernier, Toufik Ibrahimi, 43 ans, n’a pas eu le temps de souffler. Il avait à peine bouclé son master à la John F. Kennedy School of Government, à Harvard, que le roi Mohammed VI lui confiait la barre de la Comanav, la compagnie publique de transport maritime. Mission : remettre à flot cette entreprise qui prend l’eau, avant de la préparer à une future privatisation.

« L’entreprise marocaine est en train de se mettre en ordre de bataille pour la mise à niveau »

C’était le 2 août 2001. Le même jour, quatre autres jeunes et brillants sujets ont été propulsés à la tête d’entreprises ou d’institutions publiques : Dounia Taarji, 37 ans, seule femme en lice, ancienne de l’Ecole supérieure de commerce de Paris, au Conseil déontologique des valeurs mobilières ; Mustapha Bakouri, 37 ans, ingénieur des Ponts, à la Caisse de dépôt et de gestion, clone de la Caisse des dépôts et consignations ; son camarade de promotion Karim Ghellab, 35 ans, le benjamin, à l’Office national des chemins de fer ; Majid Kaissar El Ghaib, 43 ans, diplômé de Centrale Lyon et titulaire d’un doctorat du Massachusetts Institute of Technology, à l’Office national des pêches. Commentaire du quotidien L’Economiste du lendemain : « L’entreprise marocaine est en train de se mettre en ordre de bataille pour la mise à niveau. » Avec, dans la ligne de mire, la date fatidique de 2010 et la levée des barrières douanières qui entravent encore les échanges du Maroc avec l’Union européenne - à l’exception des produits agricoles et des services. « Les jeunes sont un contrepoids à l’immobilisme politique du gouvernement, analyse Nabil Bayahya, directeur de l’activité conseil du cabinet Masnaoui Mazars, à Casablanca. Les réformes qui s’imposent dans les entreprises publiques et les administrations nécessitent la maîtrise des nouveaux concepts de management, qui croisent organisation, systèmes d’information et e-business. »

Dernier coup de jeune en date, la nomination par le roi, le mois dernier, de Bassim Jaï Hokimi, X-Télécoms de 42 ans, à la tête de l’Omnium nord-africain (ONA), le premier groupe privé marocain. Une décision qui a fait grincer bien des dents. « Mourad Chérif, son prédécesseur, est peut-être quinquagénaire, mais il faisait de l’excellent travail, tempête un observateur (quadragénaire). Gare au jeunisme ! Et gare à l’effet désastreux que produit l’intervention du palais dans la conduite des affaires privées, même si la famille royale est l’actionnaire de référence de l’ONA ! »

Quoi qu’il en soit, une nouvelle génération s’installe aux manettes du pouvoir économique, dans le secteur public comme dans les entreprises privées. C’est la génération Mohammed VI, leur jeune roi, en qui ils placent tant d’espoirs. Rejetons de familles aisées ou enfants de hauts fonctionnaires pour la plupart, boursiers pour certains, ils ont entre 35 et 45 ans et des curriculum vitae dorés sur tranche. Ils ont fréquenté les lycées français du Maroc, souvent, puis les grandes écoles françaises ou les universités canadiennes, avant, parfois, de peaufiner leur formation aux Etats-Unis. « Nous ne sommes pas représentatifs du Maroc », s’excuse presque Karim Zaz, 36 ans, X-Télécoms. Non, bien sûr. Mais ils en sont les meilleurs atouts économiques.

Certains ont retrouvé le Maroc dès la fin de leurs études, comme Chakib Benmoussa, 42 ans, X-Ponts et titulaire d’un master of science, aujourd’hui membre du comité exécutif de l’ONA et responsable du pôle boisson du conglomérat. « J’avais le sentiment de pouvoir apporter quelque chose à mon pays, qui fourmillait de projets de développement très stimulants. Et puis, à l’époque, les jeunes diplômés étaient moins courtisés que maintenant... » D’autres ont préféré faire leurs premières armes à l’étranger. Mais tous, un jour ou l’autre, ont cédé aux sirènes de leur terre natale - et aux pressions familiales. « Après avoir acquis une première expérience, arrive le moment du choix. Du choix de carrière et du choix de vie », résume le banquier Adil Douiri, 38 ans. L’envie d’être chez soi a été la plus forte, disent-ils. De renouer avec le soleil et la douceur de vivre de leur adolescence. D’apporter leur pierre à l’édifice du développement économique de leur patrie, également. « Et puis, on peut accéder plus rapidement à un niveau de responsabilité plus élevé », admet volontiers Toufik Ibrahimi. Même analyse du côté des créateurs d’entreprise. « Sur un marché comme la France, on a moins de chances qu’au Maroc d’être parmi ceux qui comptent », juge lucidement Saïd Rkaibi, patron de la société de distribution de logiciels Omnidata. Ce centralien de 40 ans, véritable serial entrepreneur, a déjà épinglé cinq créations et trois rachats d’entreprise sur son tableau de chasse.

Quelques-uns ont mis de longues années à retraverser la Méditerranée. Parti pour la France à 18 ans, Karim Radi Benjelloun, 42 ans, PDG de Distrisoft, y a passé... dix-huit ans. Docteur en biochimie et diplômé de gestion, il a travaillé dans l’industrie pharmaceutique, puis dans des sociétés de services informatiques, avant que l’américain Microsoft lui propose la direction de sa filiale marocaine. Il a craqué. « J’avais l’impression que j’allais faire bouger les choses, que je pouvais participer au changement. Au milieu des années 1990, les décideurs marocains n’avaient même pas de PC sur leur bureau et connaissaient à peine Microsoft ! »

Défricher des terres vierges
Une fois de retour, certains de ces quadras ont choisi de servir l’Etat. Ou ont été choisis pour le servir. « C’est le système des grands commis de l’Etat à la française, qui naviguent entre ministères et entreprises ou organismes sous tutelle publique », remarque Youness Bellatif, 37 ans, titulaire d’un DESS de psychologie du travail et fondateur du cabinet de conseil en ressources humaines casablancais Convergence. D’autres, plus téméraires, ont préféré défricher des terres vierges. « Ces jeunes créateurs d’entreprise ont eu l’intelligence d’entrer dans des secteurs qui émergeaient tout juste au Maroc, comme la banque d’affaires ou les technologies de l’information », admire Rachid Benyakhlef, X-Mines de 45 ans, patron de Managem, le pôle mines et matériaux de construction de l’ONA (Prix du manager 2001 de L’Express, numéro du 15 novembre 2001).

Adil Douiri, ancien de l’Ecole des ponts, et son compère Amyn Alami, 39 ans, diplômé de Sciences po Paris, sont de ceux-là. Après quelques années chez Paribas pour le premier et chez Rothschild pour le second, ils ont fondé ensemble la première banque d’affaires marocaine, CFG Group, en 1992. « Nous avions envie de montrer que chacun, ici, dans son métier, peut être au niveau des meilleurs standards mondiaux », raconte Adil Douiri. Consécration : le premier indice boursier de la place de Casablanca a été baptisé CFG 25.

Karim Zaz, lui, est un transfuge du public. En 1998, il a quitté l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail pour renouer avec ses premières amours, les télécoms. A la tête de Maroc Connect, filiale de Wanadoo, il s’est fixé un double et ambitieux objectif : « Faire du Maroc la plate-forme de développement de projets en Afrique, via des franchises. Et sous-traiter des prestations pour le compte de Wanadoo. » L’opérateur français, filiale de France Télécom, devrait bientôt confier à Maroc Connect l’animation de forums. A la clef : 13 emplois (« Un début... ») et une économie de 30% pour Wanadoo.

Les quadras du business s’attaquent aussi aux secteurs d’activité traditionnels, à coups d’idées nouvelles piochées à l’étranger. La distribution de meubles en kit, style Ikea, par exemple. En dix ans, Amine Benkirane, 39 ans, diplômé de l’Ecole polytechnique de Montréal (Prix du créateur d’entreprise 2001 de L’Express), a imposé la chaîne d’ameublement Kitéa. 13 magasins (6 succursales et 7 franchisés) arborent désormais l’enseigne noir et rouge, de Tétouan à Marrakech. Tant pis pour tous ceux qui lui affirmaient que « ça ne marcherait jamais ». D’ailleurs, les concurrents ont fleuri depuis trois ans. « Quand on innove, on est imité dans les six mois », soupire Hassana Iraki, 38 ans, diplômée de HEC Montréal, qui a lancé les magasins d’accessoires pour adolescentes Bigdil en novembre 1999. « Parce que les jeunes Marocaines ont envie de ressembler à de petites Européennes et parce qu’une classe moyenne émerge dans les grandes villes. » Fruits de l’association de la jeune femme avec le groupe financier Saham, trois nouvelles boutiques ouvrent leurs portes ce mois-ci, portant leur nombre à sept.

Energie et transparence
Ces hommes et ces femmes partagent une conviction : « Il y a plein de choses à faire au Maroc », formule qui revient comme un leitmotiv. « Les Marocains débordent d’énergie, affirme avec force Thami Ghorfi, 39 ans, diplômé de l’Institut supérieur de gestion, promoteur d’émissions économiques radiotélévisées et fondateur de l’Ecole supérieure de commerce et des affaires. Nous avons tous l’esprit d’entreprise ! » Cette formidable énergie, quelques quadras du business l’ont mise au service de l’entreprise familiale à leur retour au Maroc. Quitte à remettre à plat stratégie et méthodes de travail. Ainsi, la société Charaf n’a plus grand-chose à voir avec la petite entreprise qui importait des semences agricoles et des engrais fondée par le père d’Amine Kandil. Cet ingénieur de 38 ans, titulaire d’un master du Florida Tech et d’un MBA de l’université de Chicago, en a fait en six ans le n°1 de la distribution d’engrais, avec une part de marché de 20%. « Il y avait une place à prendre sur ce marché dont le monopole a été levé en 1990, explique-t-il. A condition de s’en donner les moyens. » Amine Kandil a retroussé ses manches. Le produit ? Au rencart, la formule unique d’engrais, empaquetée dans des sacs rouges. Place à une gamme de produits adaptés aux spécificités de chaque sol et de chaque culture. Le conditionnement ? Charaf a investi dans des unités mobiles d’ensachage, acheminées dans les ports par camion et arrimées aux bateaux. Les moyens humains et matériels ? « Pour se concentrer sur son cœur de métier », l’entreprise recourt largement à l’intérim et sous-traite la logistique à des sociétés de transport. Le financement ? Charaf a été la première société non financière du Maroc à émettre, début janvier, une ligne de billets de trésorerie. « Le prix à payer, bien sûr, c’est la transparence de nos comptes », souligne Amine Kandil. Une transparence encore loin d’être inscrite dans le code génétique des entreprises marocaines. Mais, pour lui comme pour beaucoup des dirigeants de sa génération, cela va de soi.

« Jusqu’à 100 signatures sont nécessaires pour déposer une demande de permis de construire »

Car ces quadras ont rapporté dans leurs bagages les pratiques comptables et financières et les méthodes de gestion et de management en vigueur à Londres, Paris ou New York. La greffe est parfois douloureuse. « Il n’est pas facile, psychologiquement, de s’entêter sur la voie de la modernité quand on est entouré de contre-exemples qui ne sont pas sanctionnés », déplore Adil Douiri. Comme ce chantier, face à son bureau, où une Mercedes vient distribuer les liasses de dirhams aux ouvriers chaque vendredi. « Mais, quand les agents du fisc veulent arrondir leurs fins de mois, c’est nous qu’ils viennent voir... » Certains flanchent et reprennent le chemin de l’exil ou s’enrôlent dans une multinationale. Les autres restent et s’accrochent, partagés entre enthousiasme et espoir en l’avenir et en leur pays, abattement et impuissance face aux lourdeurs de l’administration et aux lenteurs des réformes. « Rien n’est impossible, mais tout demande énormément d’énergie et de temps », résume Amine Kandil, qui a recruté un « “M. Administration”, capable de faire la queue deux jours devant un bureau s’il le faut pour obtenir un coup de tampon ». Mieux vaut s’armer de patience, en effet. « Jusqu’à 100 signatures sont nécessaires pour déposer une demande de permis de construire », indique le promoteur immobilier Saïd Sekkat, 35 ans, diplômé de l’ESLSCA. Lui et ses pairs ont d’autres soucis encore : l’impossibilité de vendre sur plan, pour l’instant ; l’absence de label de qualité ; la longueur des délais de paiement. Sans compter la concurrence du secteur dit « informel », qui s’affranchit allègrement des règles comptables et financières, des obligations fiscales et sociales comme des normes urbanistiques. Hassana Iraki s’en plaint, elle aussi : « Dans un groupe dont les comptes sont audités, il n’est pas question de sous-facturer les produits importés pour minimiser, comme beaucoup de commerçants le font, les taxes douanières et la TVA. »

Autre bête noire des entrepreneurs marocains : la justice, dont les dysfonctionnements sont autant de bâtons dans leurs roues. Personne n’est à l’abri. Ni les promoteurs immobiliers, découragés de se lancer dans la construction locative parce que les tribunaux sont très favorables au locataire en bisbille avec son propriétaire, ni les banques, peu disposées à prêter alors qu’elles ne sont pas sûres de récupérer leur mise. Partout, un emploi créé se transforme vite en emploi à vie, car les juges donnent presque toujours gain de cause au salarié.

Les relations de cette génération avec ses aînés ne sont pas toujours aisées, non plus. « Il existe des forces réactionnaires au Maroc, qui ont assis leur pouvoir sur une économie de rente, analyse Adil Douiri. Celles-là refusent la concurrence. Nous, contrairement à la génération précédente, nous montrons qu’on peut pratiquer la transparence et payer des impôts, tout en s’enrichissant. »

Des associations qui foisonnent
Ces frustrations et ces difficultés, ils en parlent entre eux. Beaucoup. Dans leurs associations d’anciens élèves, comme celle du lycée militaire de Kenitra, à laquelle appartiennent Thami Ghorfi et Toufik Ibrahimi ; celle, très active, qui réunit régulièrement les ingénieurs des Ponts ; celle de leurs camarades des Télécoms. Dans les associations patronales que regroupe la Confédération générale des entreprises du Maroc. A travers le club libéral de réflexion Maroc 2020. Dans des cercles plus restreints, comme le groupe informel des dirigeants d’entreprises publiques. « Nous y discutons de la nécessité de faire évoluer nos relations avec l’Etat et de bonne gouvernance », précise Toufik Ibrahimi. Les nouvelles associations professionnelles foisonnent. Saloua Karkri-Belkeziz, 40 ans, qui dirige la société de services informatiques GFI Maroc (Prix de la femme d’affaires 2001 de L’Express), a fondé en 2000 l’Association des femmes chefs d’entreprise du Maroc. En novembre 2001, c’est la branche marocaine du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise, créé en France en 1938, qui a vu le jour. Son fondateur et président est un beur de 39 ans, Jamal Belahrach, qui s’est installé à Casablanca en 1997 pour y implanter le spécialiste du travail temporaire Manpower. Le credo du CJD claque comme un défi au Maroc : « Construire l’entreprise par et pour les hommes ». « Le management caïdal est condamné, plaide Jamal Belahrach. Notre génération d’entrepreneurs a la responsabilité colossale de transformer les salariés en collaborateurs et d’élever les compétences des équipes. C’est d’autant plus nécessaire que le Maroc souffre d’un énorme manque d’encadrement. »

« Depuis le départ de Driss Basri, l’ancien ministre de l’Intérieur, la vie associative explose », note Saïd Sekkat. A la frontière de l’engagement politique, parfois. C’est le cas de l’association Transparency, lancée en 1996 par Brahim Rachdi, un chef d’entreprise de 42 ans, pour lutter contre la corruption. Un fléau dans lequel 93% des chefs d’entreprise marocains voient un frein au développement, selon un sondage réalisé l’an passé. « La société civile, ces dernières années, s’est efforcée d’apporter des bribes de réponse aux préoccupations des citoyens, en agissant sur le terrain ou en interpellant le gouvernement, décrypte Brahim Rachdi. Mais ça ne peut pas être une alternative à l’action politique. »

Les jeunes dirigeants et entrepreneurs marocains, dans leur grande majorité, sont allergiques aux partis politiques. Même l’Alliance des libertés, le nouveau parti politique lancé par l’un des leurs, Ali Belhadj, fondateur de Maroc 2020, ne les séduit guère. Ils préfèrent miser sur l’action économique. « L’autre façon de militer, c’est de faire avancer son entreprise, d’agir sur son environnement et de développer les compétences de ses salariés », assure Saïd Rkaibi. Ahmed Rahhou, 43 ans, X-Télécoms, directeur général adjoint du Crédit du Maroc, a du mal à s’en convaincre. « On se sent impuissant et en situation d’échec face à trois enjeux majeurs pour le pays : l’éducation, la justice et la santé », regrette-t-il. Alors, pour se donner du cœur, pour ne pas céder au découragement et au doute qui, parfois, les assaillent, les quadras du business marocains répètent leur mantra favori : « Ça bouge, ça bouge... »

L’EXPRESS

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