« La Ligue arabe a adopté une position de principe de ne pas intervenir dans la question du Sahara… Quoi qu’il arrive entre le Maroc et l’Algérie ou entre un pays tiers et l’un ou l’autre de ces deux pays, la position de la Ligue sera toujours claire : ne pas intervenir à moins qu’il n’y ait une demande, ce qui n’est pas le cas », a déclaré son secrétaire général, Ahmed Abul Gheit, après avoir rencontré à Madrid le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares.
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De son côté, Albares a réitéré à l’occasion la volonté du gouvernement espagnol d’entretenir des « meilleures relations » avec tous les pays de la Ligue arabe et en particulier avec l’Algérie qui a rappelé son ambassadeur à Madrid depuis mars, après le soutien de l’Espagne au plan marocain d’autonomie du Sahara. L’Espagne a une « relation spéciale » avec le monde arabe au regard des « liens historiques, économiques, sociaux et culturels » qui les unissent, a rappelé le ministre, qui a annoncé que le gouvernement travaillera à renforcer ses liens avec ce bloc au cours de son mandat à la tête de l’UE, qui démarre au second semestre de 2023.
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Albares a en outre souhaité plein de « succès » au prochain sommet de la Ligue arabe prévu les 1er et 2 novembre en Algérie et espère que des décisions concrètes seront prises lors de cette rencontre à laquelle devrait prendre part le roi Mohammed VI, en dépit de la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc depuis plus d’un an.