La série"Linatakalam" (parlons), une production maroco-galicienne, sera lancée vendredi en avant-première en Espagne. Le documentaire s’inspire du processus de partenariat euro-méditerranéen de Barcelone pour promouvoir, par l’image, le dialogue entre les cultures et les religions des deux rives de la Méditerranée et contribuer à désarmer l’histoire et construire la paix.
Une équipe de professionnels marocains et galiciens a fait le tour de plusieurs pays méditerranéens (Espagne, Maroc, Tunisie, Egypte, Italie, Turquie) pour le tournage des six épisodes de 26 minutes. Réalisée grâce à l’appui financier de Fadesa et le Groupe de haut niveau de l’Onu pour l’Alliance des civilisations, "Linatakalam" sera distribuée par FILMAX en arabe, en espagnol, en galicien et en français.
"Linatakalam" est dirigée par le journaliste Valentin Carrera avec une équipe de professionnels marocains et galiciens. Le tournage de la série a coïncidé avec plusieurs événements tragiques qui ont marqué la région méditerranéenne durant l’été 2006, comme les bombardements israéliens contre le Liban, la crise des pirogues de clandestins aux Canaries ou les terribles incendies de forêts en Galice.
Le documentaire "Linatakalam" est la deuxième co-production maroco-galicienne, après la série "Hanane, du Maroc à la Galice", une oeuvre qui raconte l’histoire de Hanane El Omari, petite fillette née à Saint-Jacques de Compostelle de parents berbères marocains, mais considérée comme citoyenne galicienne et marocaine, arabe et européenne, cristallisant un symbole d’union, de partage et de rapprochement entre différentes cultures méditerranéennes.
Ces articles devraient vous intéresser :
