Des augmentations indexées sur l’inflation et l’investissement immobilier. C’est le tribut que s’apprête à payer les parents d’élèves de ce réseau, à la prochaine rentrée. Au terme d’une réunion d’information initiée par le Service de coopération et d’action culturelle (SCAC), il a été décidé que les frais de scolarité allaient être augmentés dès la rentrée 2020-2021, et que le calcul de ces augmentations allait différer d’une école à l’autre en fonction des besoins spécifiques de chacune d’elles, renseigne un communiqué de l’Union des conseils de parents d’élèves (UCPE).
Cette nouvelle, selon la même source, n’est pas du goût des parents d’élèves. Ils s’insurgent contre la réforme pour deux raisons : la première est liée à la promesse de financement des écoles du réseau AEFE faite par Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères. Ces fonds devraient couvrir les besoins financiers des établissements sans que l’impact ne soit répercuté sur le calcul des frais de scolarité supportés par les parents, indique-t-on. La seconde raison concerne le mode de calcul des augmentations. Les parents craignent à ce niveau un renchérissement arbitraire du moment où aucun suivi n’est prévu pour apprécier la décision de chaque établissement.
Cette augmentation des frais de scolarité variant d’une région à l’autre, et basée sur le taux d’inflation national et le coût de l’investissement immobilier, constitue une décision "unilatérale", selon les parents d’élèves. Elle aurait été prise sans une concertation préalable.
A ce titre, certains préconisent la résistance face à cette réforme. D’autres envisagent par contre le retrait de leurs enfants du système français, si aucune décision n’est prise pour ramener lesdits frais à des niveaux raisonnables.