L’usine sera construite dans la ville de Kénitra, au nord-ouest du royaume, et devrait produire 20 gigawatts-heures par an d’ici 2026, voire 100 gigawatts-heures à moyen terme. Le projet devrait générer près de 2 300 emplois dans sa phase initiale, et 10 000 emplois à terme.
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Selon Khalid Qalam, directeur de Gotion au Maroc, l’usine sera opérationnelle au troisième trimestre 2026 et produira des batteries ainsi que l’électrode positive (cathodes) et l’électrode négative (anodes), destinées aux marchés européen et africain et aux constructeurs automobiles installés au Maroc tels que Renault et Stellantis.
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Les exportations automobiles marocaines ont atteint un niveau record de 157 milliards de dirhams (15,7 milliards de dollars) en 2024, en hausse de 6,3 %, avec environ 85 % de la production exportée vers l’Union européenne, qui prévoit d’interdire les voitures neuves fonctionnant aux carburants fossiles d’ici 2035.
L’usine représente une étape stratégique pour la Chine en Afrique. Au Maroc, des entreprises chinoises comme BTR, CNGR, Hailiang et Shinzoom investissent dans le secteur des batteries, positionnant le royaume comme un pôle de technologies vertes en Afrique du Nord et un pont entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie.