Au Maroc, les marabouts et les sorciers allient tradition et modernité. Facebook, Instagram et d’autres réseaux sociaux sont devenus leur nouvel espace de travail où ils offrent leurs services.
La centrale nucléaire que le Maroc compte construire entre Safi et Essaouira soulève une forte polémique et suscite une grande inquiétude au sein de la société civile marocaine. "Maroc solaire, Maroc sans nucléaire", un groupe né sur Facebook il y a près d’un mois, sensibilise la population aux dangers du nucléaire.
Les contours d’un débat national sur la question de l’énergie nucléaire se dessinent déjà. Le projet qui serait livré en 2022, est encouragé par le fait que "se doter d’une technologie nucléaire à des fins pacifiques ne peut qu’être bénéfique pour le Maroc", selon le professeur Chakir El Mahjoub de la Moroccan Association for Nuclear, arguant que le nucléaire est "la source d’énergie la plus propre" qui existe.
Le docteur Ghizlane Ghallab, l’initiatrice du comité "Maroc solaire, Maroc sans nucléaire", répond sur un ton acerbe aux défenseurs de l’énergie nucléaire que même si cette énergie est véritablement la plus propre, car elle ne produit pas de CO2, elle produit néanmoins des déchets qui constituent une menace potentielle pour le Maroc.
"Rappelez-vous, vous n’êtes que locataires de ce pays merveilleux" lance-t-elle aux pro-nucléaire.
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