Le dirham marocain s’est renforcé en juin dernier, affichant une hausse de 0,54 % par rapport au dollar et de 0,84 % face à l’euro, selon les données publiées par Bank Al-Maghrib (BAM),
Malgré la belle performance enregistrée de juin 2018 à avril 2019, le secteur de la finance islamique sera confronté à des difficultés, quant au maintien de son rythme actuel de progression.
Dans son rapport annuel, la Bank al-Maghrib (BAM) a indiqué que le secteur de la finance islamique est en nette progression. En effet, les encours de crédit à l’économie ont atteint 4,6 milliards de dirhams, à fin décembre 2018. La réalisation de cette performance s’explique par le début d’activités de cinq banques participatives.
De son côté, la Flitch Ratings Ltd., dans une note d’analyse publiée le 30 juillet 2019, révèle que le secteur de la finance islamique a enregistré une croissance de 110%, de juin 2018 à avril 2019.
Seulement, cette belle performance ne saurait durer dans le temps. Selon cette agence de notation financière internationale, le secteur sera confronté à des difficultés quant au maintien de son rythme actuel de progression. En cause, la banque islamique pèse seulement 1% de l’encours global des prêts bancaires à l’économie marocaine, à fin 2018.
L’autre cause non moins négligeable, c’est la maturité du marché bancaire : plus de 70% de la population dispose d’un compte bancaire. A cela s’ajoute la réduction des capacités des banques islamiques à avoir plus de clients du fait de leur intervention accrue sur le marché des prêts hypothécaires.
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