L’Union générale des entreprises et professions (UGEP) a écrit au Comité de veille économique pour plaider pour la prise en compte de quelque 200 000 chauffeurs de taxi sur la liste des non-ramedistes bénéficiaires de l’aide financière du Fonds spécial covid-19. Ces chauffeurs n’exercent plus à cause du confinement imposé à tous les citoyens.
Dans sa correspondance, l’UGEP fait savoir que plus de 200 000 chauffeurs de taxis se retrouvent sans activité en raison du confinement décrété par les autorités marocaines afin de freiner la propagation du coronavirus. En conséquence, ceux-ci n’ont plus de revenu pour faire face à leurs charges familiales.
L’UGEP rappelle que ces chauffeurs de taxi sont détenteurs d’un permis de confiance délivré par les autorités et d’une carte professionnelle. De même, ils ont tous suivi une formation qualifiante sur la sécurité routière. Seul problème, "ils sont considérés comme exerçant dans le secteur informel".