Les services de police s’inscrivent dans le cadre des établissements sécuritaires sensibles soumis au protocole de gestion des crises leur permettant de poursuivre leurs activités sécuritaires et de fournir leurs services au profit des citoyennes et citoyens, sans suspension ou report de leurs missions vitales, précise la DGSN, qui tente de couper court aux rumeurs relayées par des médias traditionnels et sur les réseaux sociaux.
La DGSN affirme que toutes les analyses de laboratoire effectuées par les services médicaux spécialisés, et auxquelles a été soumis le personnel d’un district de sûreté relevant de la préfecture de police de Tétouan, lequel fait l’objet de la prétendue mise en quarantaine au motif de la contamination confirmée de l’un de ses fonctionnaires, ont été négatives, assurant que tous les fonctionnaires sont en bonne santé et poursuivent leur travail.
En tout, 39 cas de contamination ont été confirmés dans les rangs des fonctionnaires de police au niveau national, depuis le début de la pandémie du coronavirus au Maroc, dont huit sont totalement guéris selon les tests effectués. Les 31 autres sont sous assistance médicale et en isolement sanitaire dans l’attente de leur rémission, fait savoir la DGSN.
Elle rassure par ailleurs que toutes les mesures préventives et les précautions nécessaires à la protection des fonctionnaires de police lors de l’exercice de leurs fonctions, à savoir la protection des individus et des biens, ont été prises. Et, l’intérêt de la patrie et la garantie de la sécurité sanitaire des citoyens et citoyennes demeurent l’objectif suprême et le but essentiel escompté par tous les fonctionnaires de la sûreté nationale, conclut le communiqué.