Le Conseil supérieur des Oulémas a fixé, il y a quelques jours, le montant minimum de la Zakat Al Fitr au titre de l’année 2024/1445.
A l’heure du confinement, les habitants sont confrontés à une cohabitation difficile causée pour la plupart du temps par le son élevé de la psalmodie du Coran.
Contraints au confinement, les faits et gestes inhabituels du voisin deviennent une croix à porter. Habitués à écouter la lecture du Coran sur leurs lieux de travail sans être dérangés, certains citoyens se voient désormais obligés de réduire le volume de leurs transistors pour faire plaisir à un voisin trop capricieux ou abritant un malade à son domicile.
Les rebelles à l’appel des voisins, voient souvent débarquer chez eux les agents d’autorité pour les en dissuader. D’après Hespress.com, une Caïda (agent d’autorité) dans l’Oriental, près d’Oujda, était ainsi obligée d’intervenir auprès d’un homme âgé afin qu’il baisse le volume de son appareil pendant la lecture du Coran afin de ne pas déranger ses voisins.
Si certains internautes, relayant cette information, pensent qu’il s’agit d’une violation des préceptes religieux de la part de la Caïda, d’autres par contre estiment qu’il s’agit de l’application de la loi.
Quant à Ahmed Assid, un universitaire Amazigh, les Marocains ont une lacune dans le domaine juridique, soutenant que de nombreux abus sont considérés comme légitimes alors que toutes les questions sont encadrées par la loi, y compris l’appel à la prière au sujet duquel le ministère des Affaires islamiques avait publié une note réglementant le niveau du son.
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