
La société marocaine Mojazine vient d’être sélectionnée par l’Office national des chemins de fer (ONCF) pour réaliser le septième et dernier lot des travaux de génie civil de la future ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Kénitra à Marrakech.
Une enveloppe de 23 milliards de dirhams a été mobilisée par le Maroc pour mener à terme son projet de première ligne de train à grande vitesse (TGV) au Maghreb et en Afrique.
Pour y arriver, le royaume a fait appel à ses principaux partenaires, notamment la France et certains pays arabes.
Dans le détail la France a mobilisé 11 milliards de dirhams, soit 51% de l’investissement global du projet. 625 millions d’euros via un prêt dédié aux pays émergents, 300 millions par l’Agence française de développement et un don de 75 millions d’euros.
Les pays arabes ont apporté 400 millions d’euros, dont 144 millions d’euros via le Fonds saoudien de développement, 100 millions par le Fonds koweïtien de développement arabe, 70 millions d’euros par Abu Dhabi et 86 millions par le Fades.
Le Maroc a lui mobilisé 4,8 milliards de dirhams en plus d’un millard fourni par le Fonds Hassan II de développement économique et social.
Le coût de cette ligne est le moins cher au monde, 9 millions d’euros par km contre 20 millions d’euros par km en France.
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