L’agence de notation internationale Moody’s Rating a confirmé vendredi la note Ba1 du Maroc, notant que les perspectives économiques du royaume « restent stables ».
Le déficit budgétaire a enregistré, à fin décembre 2019, 41,7 milliards de dirhams, soit le même montant que les arriérés de paiement de TVA.
Selon l’Economiste, le Maroc a terminé l’année 2019 à 3,6 % du PIB, contre 3,8 % une année auparavant. C’est l’équivalent, en valeur, d’un besoin de 41,7 milliards de dirhams, soit presque le même niveau que les arriérés de remboursement TVA : 41,2 milliards de dirhams à fin décembre, précise la même source.
Le même journal relève que le déficit serait piloté par les arriérés de crédits de TVA des entreprises. La Trésorerie générale du Royaume (TGR) évoque à ce niveau un déficit de 46,7 milliards de dirhams.
Selon les précisions apportées par le ministère, l’approche des Finances consiste à prendre en compte les transactions économiques réalisées au cours d’une période budgétaire alors que celle produite par la TGR a "un caractère fondamentalement comptable".
En ce qui concerne les recettes ordinaires, elles ont atteint 249,9 milliards de dirhams, en hausse de 7,2 %, et marquées par une baisse des recettes de l’IS, de l’IR, de la taxe urbaine et d’habitation, ainsi que des autres impôts directs. Quant à la contribution de solidarité sur les bénéfices, elle a rapporté plus de 2 milliards de dirhams avec une concentration des recettes de l’impôt sur les sociétés évaluées à moins de 1 % des entreprises qui assurent 80 % de la recette.
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