Comment le dirham se porte face à l’euro
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25,5 milliards de dirhams. C’est le déficit qu’ont enregistré les finances publiques à la fin du mois de mai, soit deux mois après l’avènement du coronavirus au Maroc.
Les effets de la crise sanitaire du coronavirus sur les finances publiques sont désormais perceptibles. L’Économiste a annoncé un déficit budgétaire passé de 20,6 milliards à 25,5 milliards de dirhams, à fin mai 2020.
Relevant toutefois le caractère inopportun d’une surveillance du solde du budget de l’État en pleine crise, le journal a salué la solidarité des entreprises et des Marocains, matérialisée par leur contribution au Fonds de gestion de la pandémie. Sur les 33 milliards de dirhams collectés (23 milliards de dirhams de dons, et 10 milliards de dirhams de ressources budgétaires), 14,9 milliards ont été engagés pour réduire l’impact de l’arrêt de l’activité économique sur le budget général de l’État, fait-il remarquer, précisant que le déficit budgétaire, sans prise en considération du Fonds, s’établit à 43,6 milliards de dirhams.
"Jamais autant d’argent public n’aura été mobilisé pour sauvegarder les entreprises et les emplois. Le redémarrage de l’économie va nécessiter la mobilisation d’importantes ressources", relève en outre la même source qui a informé de la réduction des recettes ordinaires de 10 % à fin mai, le confinement ayant entraîné une baisse de la consommation et des importations. De même, les rentrées de rendement de l’IR ont été impactées par l’affaissement de l’assiette et le report d’échéances concédé par le gouvernement aux entreprises en difficulté. Dans ces conditions, le journal craint une progression à deux chiffres de l’impact de la crise sur les entreprises, en dépit des mesures prises pour accompagner les plus touchées.
A en croire le journal, les privatisations (3 milliards de dirhams budgétisés) et les nouveaux mécanismes de financement (environ 12 milliards de dirhams mobilisés) constituent autant de leviers à actionner afin d’augmenter les recettes sur le reste de l’année, tout en veillant aux dépenses exceptionnelles dues à la crise.
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