Maroc : un diplomate français au coeur d’un "scandale sexuel"

1er septembre 2019 - 07h40 - Maroc - Ecrit par : K.B

Leur relation a fini dans les couloirs d’un commissariat de police, suite à une plainte pour harcèlement sexuel, déposée par un diplomate français à l’encontre d’un jeune marocain.

Ils se sont connus sur les réseaux sociaux, avant de quitter le monde virtuel pour venir s’installer au Maroc. Selon le site Akhbarona, un diplomate français et un Marocain avaient pris l’habitude de se rencontrer pour des rendez-vous dans la propriété du premier à Marrakech.

Malgré ses précautions pour ne pas dévoiler son identité, le diplomate a été vite identifié par le jeune marocain, après une brève recherche sur internet. Celui-ci, épris du charme de la compagne du diplomate, a demandé à avoir ses coordonnées, mais ce dernier a refusé.

Contrarié, le jeune marocain a commencé à publier les photos du diplomate sur les réseaux sociaux avant que celui-ci ne cède à sa demande. Ceci n’a pas empêché le Marocain de continuer son harcèlement et de proférer des menaces, obligeant le diplomate à avoir finalement recours à la justice.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Harcèlement sexuel - Homosexualité Maroc - None - Plainte

Ces articles devraient vous intéresser :

La chanteuse Ibtissam Tiskat dévoile son calvaire

La chanteuse marocaine Ibtissam Tiskat affirme avoir été victime de harcèlement de la part d’une collègue. Il s’agirait de Dounia Batma ou Fadwa El Maliki.

Maroc : une réunion LGBTQ+ fait polémique à Rabat

L’annonce par l’Association internationale de sociologie (ISA) de la tenue d’une réunion fondatrice du Réseau Queer (QISA), en marge du 5ᵉ Forum mondial de sociologie qui se tiendra du 6 au 11 juillet à l’Université Mohammed V de Rabat suscite une...

Homosexualité, adultère… au Maroc : la mis en garde d’Abdelilah Benkirane

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a vivement critiqué, jeudi, lors du 18ᵉ forum national de la jeunesse de son parti, les récentes déclarations du ministre de la Justice appelant à une...

Maroc : un manuel scolaire aux couleurs "LGBT" fait polémique

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.

Jeux olympiques Paris 2024 : la controverse transgenre chez les chrétiens marocains

Les chrétiens marocains sont divisés au sujet de l’apparition de personnes transgenres simulant la Cène à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris vendredi. Alors que l’Union des chrétiens marocains soutient « fortement » cette initiative,...

Noussair Mazraoui au cœur d’une controverse à Manchester United

L’international marocain Noussair Mazraoui est au centre d’une polémique. Dimanche dernier, avant la rencontre de Premier League contre Everton, le joueur de 27 ans aurait refusé d’enfiler une veste aux couleurs de l’arc-en-ciel. Ce vêtement,...

Au Maroc, le parti au pouvoir dit niet au mariage homosexuel

Le parti Rassemblement national des Indépendants (RNI) présidé par Aziz Akhannouch, chef du gouvernement marocain, affiche son opposition au mariage homosexuel.

Maroc : une série télévisée accusée de faire l’apologie de l’homosexualité

La série « 2 wjoh » (deux visages) aborde-t-elle l’homosexualité ? C’est en tout cas ce que semblent dénoncer de nombreux internautes sur les réseaux sociaux après la diffusion d’un extrait du teaser de la série qui sera diffusée tous les jours à 19h45...

Harcèlement de rue : ce fléau qui gâche vos vacances au Maroc

Alors qu’il se prépare à accueillir de grands événements sportifs comme la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025) et le Mondial 2030, le Maroc devient apparemment un terreau fertile du harcèlement sexuel. De quoi ternir son image et mettre à mal son...

Maroc : de "paradis gay" à destination à risque pour les LGBTQ+ ?

Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.