Selon une étude économique, publiée récemment par le "King Abdullah Center for Petroleum Studies and Research (CAPSARC)" d’Arabie Saoudite, le secteur des énergies renouvelables a besoin de plus de travailleurs par mégawatt d’énergie produit à partir d’énergies renouvelables, contrairement au secteur de l’énergie basé sur les combustibles fossiles. L’étude a révélé que ce type d’énergie représente environ 1 % de l’emploi total au Maroc, en Égypte et en Jordanie.
Elle a également précisé que ces chiffres sont conformes aux estimations récentes de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), selon lesquelles les énergies renouvelables sont capables d’employer plus de 40 millions de personnes d’ici 2050. En termes d’emplois, cette agence indique que le secteur de l’énergie créera en général 100 millions d’emplois d’ici 2050.
Par ailleurs, l’étude du CAPSARC a souligné, quant à elle, que l’augmentation de la main-d’œuvre nécessite la disponibilité de marchés compétitifs, interactifs et motivants pour attirer les talents locaux. Elle a également ajouté que cette question était une opportunité pour les gouvernements de diversifier le mix énergétique et de réduire le chômage des jeunes.
L’étude a toutefois regretté le manque d’intérêt qu’accordent les futurs étudiants aux disciplines scientifiques, techniques et d’ingénierie, qui constituent l’épine dorsale de ce secteur.