Pour la fédération, l’incident montre « l’ignorance du directeur de la loi, car il a outrepassé ses compétences dans le centre d’examen, où le chef de centre est le seul et unique responsable. Il a dépassé les limites de ses compétences qui se limitent simplement à vérifier l’identité de l’enseignante en demandant sa carte d’identité. Il n’a pas le droit de ridiculiser une tenue qui reste un choix personnel et de la qualifier de manière dégradante ».
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Mais dans une déclaration à TelQuel, le directeur réfute les accusations, affirmant que l’enseignante, qui s’est présentée à un établissement où elle n’était pas en poste pour surveiller les examens, avait entièrement couvert son visage, rendant son identification difficile pour les surveillants et les responsables.
Il affirme que cette situation est inacceptable dans une institution éducative et rappelle que la loi exige que l’identité de l’employé soit reconnaissable, soutenant que l’interdiction d’accès à l’enseignante à son travail pour cette raison ne constitue pas une discrimination ou une violation de ses droits.