La ville de Marrakech mène une lutte implacable contre la mendicité professionnelle et le sans-abrisme, qui porte déjà ses fruits. À la manœuvre, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la brigade touristique.
La crise sanitaire mondiale a impacté fortement tous les secteurs vitaux du pays. Le tourisme, principal levier de l’économie marocaine, a connu une baisse sans précédent de 45 % au cours des 4 derniers mois.
Lors d’une séance au parlement, tenue ce lundi, la ministre du Tourisme, Nadia Fettah Alaoui a présenté les indicateurs du secteur du tourisme au Maroc avec l’avènement de la pandémie du coronavirus. Ils ont enregistré un net recul dans les quatre premiers mois de l’année 2020, avec une réduction considérable du nombre de touristes qui s’établit à 45% par rapport à la même période de l’année dernière. S’agissant des nuitées, elles accusent une baisse de près de 43% contre 15% pour les recettes touristiques au cours de la même période.
Face à cette situation critique, le Maroc a décidé de changer de méthode. Contrairement aux années précédentes, le royaume s’engage à développer le tourisme local. Pour le membre du gouvernement, le nouveau plan est axé sur la préservation de l’emploi, des compétences et des capacités des professionnels du secteur, la promotion de son décollage, et la mise en place d’une offre de qualité répondant aux besoins des touristes.
À l’en croire, son département veut faire du tourisme interne, une de ses priorités pour dynamiser le créneau, à travers la révision de l’offre et son adaptation à la demande des touristes locaux, le lancement d’une campagne promotionnelle intense en vue de restaurer la confiance, sans oublier la promotion du produit local.
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