Maroc : les opérateurs textiles turcs à la recherche de fournisseurs locaux

Les Turcs opérant dans le secteur du textile ont de gros soucis depuis l’augmentation des droits de douane sur les importations par le Maroc, des vêtements en provenance de leur pays. Du coup, les magasins de prêt-à-porter turcs exerçant au royaume sont à la quête des fournisseurs locaux.

Chez Defacto, la production de textile a déjà commencé au Maroc, a indiqué Hassan Avsar, directeur général de cette société. Quant à LC Waikiki, il est à la recherche de fournisseurs locaux pour ses magasins, informe Médias24. Cette recherche de fournisseurs marocains par les Turcs, est l’un des impacts liés à la révision de l’accord de libre-échange maroco-turc, dans lequel les deux pays ont approuvé la réintroduction des droits de douane de 90 % sur 1200 produits industriels, afin de contribuer à la réduction du déficit critique de 2 milliards de dollars au profit de la Turquie.

Voilà qui offre une grande opportunité aux opérateurs textiles marocains. Ceux-ci ont longtemps souffert de cet accord, puisque les vêtements turcs coûtaient moins cher sur le marché intérieur, contrairement aux vêtements fabriqués au Maroc. Ce qui a engendré au cours de ces dernières années, la perte de 19 000 emplois dans le secteur textile en 2014, 24 000 en 2015, 35 000 en 2016 et 44 000 en 2017.