Lors de cette rencontre, les acteurs de l’export ont exposé leurs différentes vues sur les opportunités que le Maroc peut saisir dans le cadre de la reconfiguration internationale de la chaîne de valeur, rapporte L’initiative international.
"58 catégories d’activités à travers les 4 catégories que nous avons étudiées -santé & pharmacie, agroalimentaire, électronique, industries de process et d’assemblage- représentent 115 milliards d’euros d’importations. On estime que relocaliser ne serait-ce que 20% de ce potentiel en France devrait permettre de créer 75 000 emplois directs et plus de 200 000 emplois indirects", a expliqué Jonathan Le Henry, directeur Strategy & PWC, également keynote speaker.
Selon lui, il est clair que la France ne pourra pas accueillir toutes ces infrastructures de production. Il estime qu’une partie de cette relocalisation pourrait être placée au Maroc. Pour relever le défi, M. Le Henry indique la voie à suivre. Le royaume devra se montrer très compétitif et renforcer son industrie.
"Si cet effort est fait, il va bénéficier en local mais va également permettre au pays de s’en sortir avec une meilleure compétitivité et un meilleur positionnement sur les marchés internationaux. La capacité du Maroc à maintenir ses parts de marché viendra de sa capacité à améliorer sa compétitivité dans un contexte concurrentiel", a-t-il précisé.
Pour sa part, Hassan Sentissi, président de l’ASMEX et invité d’honneur de cette conférence, a mis l’accent sur la nécessité pour les acteurs de l’export marocain d’intégrer les systèmes d’information pour harmoniser et mutualiser tous les moyens mis à disposition par les partenaires en faveur du commerce extérieur marocain.