Les rassemblements, les fêtes entre amis, les fiançailles, les mariages, les baptêmes, les funérailles… sont normalement interdits par la loi, depuis qu’est institué l’état d’urgence sanitaire. Une disposition pourtant violée par des Marocains aisés.
A Bouskoura, la police a surpris et mis fin à un rassemblement, à l’occasion de la cérémonie organisée par un riche homme d’affaires connu dans le négoce du thé et un promoteur immobilier, qui ont décidé d’unir leurs enfants.
De même, un couple riche à Bouznika, ayant décidé de fêter l’acquisition d’une nouvelle villa, a fait appel à une cinquantaine d’amis pour l’événement. Une invitée, prise de toux, symptôme du Covid 19, a infecté dix autres invités et une grande partie du personnel, précise la même source.
Une quarantaine de personnes ont été embarquées par la police à Meknès, lors d’un mariage organisé dans la villa d’un riche banquier, sans même avoir commencé la fête. Il y a eu aussi d’autres cas à Tanger, à Kénitra, dans la commune balnéaire de Mehdia et dans le Maroc profond, dans la région d’Azrou. Ce florilège publié par le quotidien Al Akhbar a, en effet conduit à plusieurs arrestations et des interrogatoires.