24 janvier 2022 - 08h20 - Maroc - Par: A.P
Au Maroc, des centaines d’agences et de groupes proposent des randonnées et activités en montagne à des professionnels et amateurs de cette discipline. Mais les autorités ne soutiennent pas, pour l’instant, ce segment.
Selon Ayoub Kaoutar, alpiniste et secrétaire général de la Fédération marocaine des professionnels du sport (FMPS), interrogé par h24info une véritable « folie des randonnées » a touché le Maroc. Ceci, grâce « à l’implantation de certaines marques proposant de l’équipement à bas prix » et à Nacer Ibn Abdeljalil qui est devenu en 2013 « le premier Marocain à gravir le plus haut sommet du monde, l’Everest ». La performance de cet alpiniste a fait des émules, précise Ayoub Kaoutar, soulignant que « ces alpinistes ont su faire parler d’eux et ont ainsi démocratisé ce sport peu connu des Marocains ».
« Il ne faut pas oublier que nous avons le deuxième plus haut sommet africain. Et le challenge est tout aussi excitant et attire plusieurs adeptes depuis les quatre coins du monde », ajoute Ayoub Kaoutar, saluant le rôle déterminant des influenceurs sur les « réseaux sociaux, surtout Instagram » qui ont fait la « promotion » de ces sports de montagne qui ne bénéficient plus d’aucun soutien ni du ministère du Tourisme, ni de l’Office national marocain du tourisme (ONMT).
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Azzedine Lamine, kinésithérapeute de formation, est l’un de ces influenceurs. Il a près de 30 000 abonnés sur ses réseaux. « Au départ, ce n’était qu’un hobby, je faisais quelques randonnées le week-end sans savoir que cela allait changer ma vie », confie-t-il à H24. Azzedine a ensuite créé le groupe « Happy feet » pour partager ses expériences et a commencé à organiser des circuits. L’initiative a connu un franc succès qui a l’a amené à abandonner la kinésithérapie pour sa passion.
En 2019, « j’ai décidé de frapper à la porte du ministère du Tourisme, en ayant comme projet de développer Happy feet […] on m’a alors sèchement éconduit, en me disant que le tourisme de montagne n’est pas celui recherché au Maroc », se rappelle-t-il. Aujourd’hui, Happy feet, en tant que coopérative, a généré plus de 30 emplois directs et une centaine d’emplois indirects « dans des régions extrêmement enclavées », se réjouit-il, déplorant par ailleurs le « manque de professionnalisme » des guides touristiques.
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