On y tourne entre 20 et 30 longs-métrages américains, anglais, français, italiens, ou autres par an.
De par sa lumière exceptionnelle, sa porte ouverte sur les déserts sahariens, ses palmeraies, ses caravanes, ses cités anciennes et ses sites traditionnels, il offre un plateau de tournage idéal pour les cinéastes de tous horizons.
Parmi les films célèbres tournés au Maroc, on peut signaler : Othello d’Orson Welles (1949), L’homme qui en savait trop d’Alfred Hitchcock (1956), Lawrence d’Arabie de David Lean (1962), La dernière tentation du Christ de Martin Scorsese (1988), Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci (1991), Gladiators de Ridley Scott (2002) et, dernièrement, Alexandre d’Oliver Stone (2004).
Par ailleurs, afin d’encourager la production nationale et internationale sur le sol maghrébin, le gouvernement a pris, à l’initiative du Centre cinématographique marocain, un certain nombre de mesures, dont des aides aux jeunes cinéastes, des facilités de tournages et des exonérations de taxes ainsi que la mise en place d’un certain nombre de festivals (le Festival du cinéma national de Tanger, le Festival du film féminin de Rabat, le Festival du cinéma de Marrakech...). Mais, paradoxalement, plus il y a de films produits et tournés au Maroc, moins la fréquentation des salles de cinéma est assidue. Au point de créer une véritable vague de fermeture des salles dans le pays. Le principal fautif ? Le piratage des films DVD et leur vente dans la rue comme des petits pains...
Source : L’Orient le Jour