Maroc : un tribunal prononce la peine de mort

1er octobre 2020 - 10h00 - Maroc - Ecrit par : G.A

Un couple poursuivi pour homicide volontaire et mutilation du corps d’un mineur a été condamné mardi à la peine capitale par la chambre criminelle de premier degré près la Cour d’appel de Tanger.

Les chefs d’accusation retenus contre les deux criminels sont homicide volontaire avec préméditation, l’emploi d’actes de barbarie à l’encontre des descendants et la mutilation du cadavre, et ce conformément aux articles 392 et 399 du Code pénal marocain. En dehors de la peine de mort, les condamnés doivent payer une indemnité de 500 000 dirhams au profit de la famille de la victime et un dirham symbolique au profit de l’Observatoire national des droits de l’enfant, qui s’est constitué partie civile dans cette affaire, rapporte la MAP.

C’est en novembre 2019, que certaines parties du corps sans vie d’un enfant de sexe masculin, ont été retrouvées dans une décharge à Larache. Les recherches et investigations approfondies ont permis d’identifier la victime âgée de 7 ans. Le reste du corps a été découvert dans un frigo situé dans la maison de son père. Les opérations de fouille ont permis de trouver le reste du cadavre dans un frigo au domicile familial. La victime a été étranglée avant d’être mutilée.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Tanger - Procès - Peine de mort - Criminalité

Aller plus loin

Peine de mort : le CNDH appelle le Maroc à voter en faveur du moratoire universel

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) continue ses actions pour l’abolition de la peine de mort. C’est dans cette optique qu’il a suggéré au Maroc de voter en faveur...

Affaire Adnane : l’AMDH exige une loi plus sévère

La mort du petit Adnane a réveillé les hostilités entre les pros et anti-peine de mort au Maroc. Au sein de la société marocaine et sur la toile, extrémistes, tenants de la...

Maroc : briser les tabous pour lutter contre la pédophilie et les abus sexuels

Depuis que certains réclament avec insistance la peine de mort comme punition exemplaire au coupable du viol et meurtre de Adnane, un enfant de 11 ans, ceux qui s’opposent...

Le meurtre d’Adnane Bouchouf remet sur le tapis la question de la peine capitale

Après l’indignation et le choc, le viol suivi du meurtre du jeune Adnane Bouchouf a fait ressortir du tiroir, le vieux débat sur l’application de la peine capitale. Dans...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : appel à l’arrêt immédiat des opérations d’abattage de chiens

Un collectif des associations marocaines de protection animale dénonce « des opérations brutales et inhumaines, de capture et d’abattage des animaux à travers tout le pays, incluant ceux déjà stérilisés, vaccinés et identifiés ».

Maroc : les tribunaux submergés après la levée des mesures restrictives

Depuis que l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc a entraîné l’assouplissement des mesures restrictives, la vie a repris dans les tribunaux avec une hausse considérable du nombre de plaintes, procès et affaires pénales.

Criminalité au Maroc : les chiffres

Les chiffres officiels de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent les baisses importantes dans toutes les catégories de crimes en 2023.

Nord du Maroc : les gangs de retour sur les routes ?

Sur la toile, des activistes appellent les Marocains à faire preuve de vigilance lorsqu’ils circulent sur certaines routes du nord du Maroc.

"L’boufa", la nouvelle menace pour la société marocaine

Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue «  l’boufa  » qui détruit les jeunes marocains en silence.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.