Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
Un jeune marocain de 22 ans a été condamné jeudi dernier à la peine capitale par la cour d’appel de Settat, pour avoir tué deux fillettes, Sara, 8 ans, et Amal, 10 ans au douar El Othamna, près de la ville d’El Gara. Le meurtrier aurait violé l’une des deux victimes.
Les faits remontent au 19 avril dernier, quand les deux fillettes avaient été interceptées dans un champs par le tueur, alors qu’elles revenaient de l’épicerie du village, où elles venaient d’acheter des bonbons. Le criminel sort son couteau, poignarde les deux fillettes, avant de violer la petite Amal.
Sara réussit à prendre la fuite à travers les champs en criant, avant de s’effondrer. La victime est transportée d’urgence à l’hôpital de la province avant d’être évacuée à Casablanca, où elle succombe à ses blessures.
En octobre dernier, un homme de 30 ans, coupable d’avoir violé et tué une fillette de deux ans et huit mois à Taroudant, au sud du Maroc, avait été condamné à mort par la cour d’appel d’Agadir. Moins d’un mois plus tard, un épicier de 26 ans, coupable d’avoir violé et tué une fillette de huit ans en 2012, à Mohammedia, a écopé également de la peine capitale.
Ces articles devraient vous intéresser :