Le film, « Real Premonition », du réalisateur Ziyad Ahmed a été élu parmi les « 10 » meilleurs films qui peuvent réaliser des bénéfices de plus d’un million de dollars.
Le meilleur long-métrage marocain a été élu au Top 10 grâce à son professionnalisme remplissant avec succès les critères rudes et concurrentiels du cinéma américain, à savoir :meilleur directeur, compositeur de musique, producteur, photographie sous-marine, cameraman, acteur de fil, second rôle masculin, coordonnateur et manuscrit.
Et c’est grâce aussi à la médaille de cristal, qu’il a reçue dernièrement pour la meilleure direction et la meilleure interprétation et médaille d’argent pour le scénario, que le long métrage a été choisi.
Des critiques expérimentés ont été engagés lors de cet événement à travers le pays pour regarder et juger chacun des 151 films qui ont été soumis à ce concours. Cet événement annuel est commandité par l’organisation de film des Etats-Unis connue sous le nom de « FMPTA » : Association de Floride de cinéma et télévision. Elle est composée de commissaires de film, réalisateurs, célébrités de télévision et de radio, représentants de médias, scénaristes, compositeurs de musique, auteurs, artistes, acteurs, directeurs de film et producteurs. Cette production a été déjà primée auparavant meilleur film au Festival de Floride et a nécessité un budget global de 950.000 dollars.
"Real Premonition" participera prochainement au Festival de cinéma national à Tanger en octobre 2007.
Le public marocain et casablancais en particulier a pu apprécier et applaudir ce long métrage en juillet dernier.
La prémonition réelle, en français, est l’histoire d’un jeune Casablancais, Samir Mansouri, qui s’est confié à une voyante comme dernier recours pour obtenir rapidement un visa afin de réaliser son rêve : vivre aux USA. Le voeu s’est réalisé et c’est une nouvelle vie qui commence pour Samir qui essaye de s’y adapter en travaillant et en étudiant. Jusqu’au jour où sa vie va basculer : de bonnes et mauvaises rencontres vont chambouler sa vie qui va se transformer en mésaventure. Ce long métrage n’est que le premier d’une trilogie que Ziyad a concoctée.
Libération - Siham Zaiter
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