
Alors que de nombreux Marocains résidant à l’étranger (MRE) rentrent au Maroc pour y passer les congés de l’Aïd al-Adha, certaines familles marocaines font le chemin inverse.
Ces jours-ci, on parle beaucoup de Marocains résidant à l’étranger. Certains de ces derniers viennent de parler d’eux-mêmes. Le futur Conseil de l’émigration déchaîne les passions.
Parler des Marocains résidant à l’étranger en dehors des périodes des grands retours au bercail est chose rare. Pourtant, c’est ce qui arrive depuis qu’il est question de la constitution d’un conseil de l’émigration.
Cette perspective a délié bien des langues quand des Marocains résidant à l’étranger ont été invités ce 18 décembre 2006 par le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger au Forum International des Compétences Marocaines à l’Etranger (Fincome).
Officiellement, ce forum organisé à Rabat avec l’appui de la CGEM, de l’ANAPEC et de l’Association Recherche & Développement n’était destiné qu’à expliquer « la nouvelle stratégie mise en place pour faciliter la participation des compétences marocaines du monde dans la réalisation des différents chantiers et initiatives de développement de leurs pays d’origine ».
Pourtant, dans les discussions menées entre invités, il a été beaucoup question de représentativité politique de la diaspora marocaine dans le Royaume. Dans ces échanges, des noms de responsables potentiels du futur conseil de l’émigration ont commencé à circuler.
Les revendications des Marocains résidant à l’étranger n’ont pas manqué non plus dans les débats. Certains ont eu une tendre pensée pour la jeunesse issue de l’immigration. D’autres ont réclamé des facilités pour pouvoir investir dans le pays. D’autres encore ont revendiqué de la reconnaissance et surtout du respect.
Ces mêmes doléances ont été exprimées, huit jours auparavant à Rabat dans le cadre d’Al Monadara. Un autre événement qui a réuni des Marocains venus des quatre coins du monde. Une autre occasion qui a permis à la communauté marocaine vivant à l’étranger de bien défendre ses droits.
Le Reporter - Mohamed Zainabi
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