
Voilà pourquoi le Bitcoin est interdit au Maroc
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Malgré les mises en garde des autorités, plusieurs Marocains, dont des hommes d’affaires, se sont fait piéger en se faisant escroquer environ 30 millions de dirhams via des Bitcoins.
L’escroc est un jeune adepte de la cryptomonnaie et de l’environnement blockchain. Issu d’un milieu relativement aisé, il avait l’art de convaincre et maitrisait à la perfection tout ce qui a rapport avec la monnaie virtuelle. Selon le quotidien Al Akhbar, c’est à Marrakech et d’autres régions du Maroc qu’il a ciblé ses victimes.
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C’est ainsi que l’escroc en col blanc a fait courir le bruit, qu’il détenait un patrimoine important libellé en Bitcoin et qu’il y avait une possibilité de céder quelques-uns à qui était intéressé. De bouche-à-oreille, il se fait rapidement un nom dans le milieu. Il réussit à amasser 30 millions de dirhams avant de disparaître.
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Toutes les tentatives de ses victimes pour retrouver ses traces ont été vaines. Elles ont alors décidé de porter plainte pour escroquerie. Pourtant, cette nouvelle escroquerie aurait pu être évitée si les victimes avaient pris au sérieux les récentes mises en garde des autorités marocaines face aux risques associés à l’utilisation des monnaies virtuelles du type Bitcoin. Il s’agit selon elles, « d’un procédé susceptible d’être utilisé à des fins illicites, en particulier le blanchiment de capitaux ou le financement d’activités criminelles ».
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