Condamné par la chambre criminelle à 4 ans de prison pour détournement et viols de mineures et pour avoir filmé ses ébats avec ses victimes à leur insu (femmes mariées et mineures), un ressortissant américain comparaîtra jeudi, cette fois-ci en appel.
Cette affaire avait défrayé la chronique. Cet investisseur américain filmait ses victimes dans des postures pornographiques, dans sa maison d’hôte (dans les environs de Marrakech), avant de les faire chanter pour qu’elles acceptent de nouveaux rapports avec lui. Ce sera un SMS envoyé à l’une de ses victimes, épouse de l’un de ses proches, qui l’aura perdu.
En effet, le mari ayant demandé des explications à ce sujet, et s’étant vu répondre que ce n’était qu’une erreur de destinataire, n’y a pas cru un instant et, poussant l’investigation plus loin, ne manqua pas de trouver un CD contenant plus de 40 films à caractère pornographique dont l’acteur récurrent est l’Américain, en compagnie de mineures et de femmes mariées.
Ce ne sera finalement pas le mari la cause de l’arrestation de l’investisseur américain mais… lui-même, puisqu’il déposa peu de temps après une plainte pour vol contre son proche et deux autres personnes. Il les y accuse d’avoir volé plusieurs effets dans sa maison d’hôtes. Ce n’est que durant cette enquête pour vol que le mari remet à la Gendarmerie le CD en question.
Comme surpris de l’apprendre, l’Américain fuit les services de gendarmerie plusieurs semaines avant de se rendre de lui-même, le 8 mars dernier. Il ne nia pas les faits qui lui sont reprochés, précisant toutefois que ses victimes, mineures y compris, étaient consentantes.
Condamné à 4 ans de prison en première instance, son procès en appel démarre jeudi.
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