Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion aux membres de la famille de feu Mohamed Moatassim, Conseiller du Souverain, décédé lundi à Rabat.
Ils étaient quelque 300 à participer à une marche blanche organisée, samedi 22 février à Marseille, en hommage à Medhi. Un jeune homme de 18 ans tué, le 14 février, par un policier, après une course-poursuite ayant suivi le braquage d’un magasin.
La cité de Maison-Blanche, d’où était originaire le jeune homme, était le point de départ de cette marche blanche, rapporte Le Parisien. "RIP Mehdi" (Repose en paix) et "Justice pour Mehdi" sont les mots inscrits sur des banderoles. "Il faut que la justice dise ce qui s’est passé", réclame Haoulata, 24 ans, ancienne habitante du quartier et ancienne amie à la sœur aînée de Medhi.
Selon le parquet de Marseille, ce soir-là, après un braquage commis dans un magasin proche du centre-ville, trois malfaiteurs présumés avaient pris la fuite en voiture et avaient été poursuivis par des policiers. "Les fuyards avaient stoppé leur véhicule dans la cité des Marronniers", est-il précisé.
"Dans des conditions que les investigations préciseront, un fonctionnaire de police ouvrait le feu à plusieurs reprises, après avoir été lui-même puis un de ses collègues, mis en joue par un des malfaiteurs", indiquait le parquet. À en croire la procureure Dominique Laurens, le jeune homme, blessé mortellement, était celui qui aurait mis les policiers en joue.
Une version des faits qui étonne et agace un collectif d’habitants de Maison-Blanche. "Vous n’aurez pas de discours de haine sur la police. Les policiers ne sont pas tous mauvais, tout comme les jeunes dans les quartiers ne sont pas tous mauvais […] On les appelle à un dialogue pour qu’il n’y ait plus de mort comme ça", martèle l’un des membres du collectif, Nair Abdallah.
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