Personne ne s’attendait à une telle tournure de situation dans l’affaire du meurtre d’une jeune fille, retrouvée enterrée, il y a deux mois, dans une forêt à Sebt el Guerdane, à 40 km de Taroudant. Les tests ADN, ordonnés par les services de la Gendarmerie royale ont révélé une vérité amère.
Les analyses biologiques des échantillons de sang du père, censées confirmer la filiation, n’ont pas permis d’établir son lien de parenté génétique avec la fille décédée. Un choc pour les proches de la famille et un deuxième coup fatal que le père a du mal à accepter, surtout qu’il a encore du mal à faire le deuil.
Face à cette révélation fracassante, dévoilant au grand jour un scandale familial, masqué pendant plus de vingt ans, la mère de la victime se retrouve dans l’obligation de justifier cette grossesse, imposée et attribuée à tort à son mari, dans le but de dissimuler une relation extra-conjugale.
Pour rappel, deux individus ont été interpellés le mois dernier, pour le meurtre et l’enterrement d’une jeune fille, âgée d’une vingtaine d’années, dans une forêt à Sebt el Guerdane. Craignant le scandale d’une grossesse indésirable, les deux hommes avaient décidé de se débarrasser du corps, avant qu’il ne soit découvert plus tard par des promeneurs.