Parmi les 4 400 appels reçus de parents marocains à la recherche de leurs enfants, 92,5 % des parents préfèrent que ces derniers restent en Espagne « pour des raisons socio-économiques, familiales, le manque d’argent, la pauvreté, le prix des médicaments… », rapporte El Faro de Ceuta.
Conformément aux procédures, le Service de protection de l’enfance, assisté de l’ONG Save The Children a déjà réalisé plus de 150 entretiens personnels avec des enfants et des adolescents pour recueillir quelques informations personnelles dont leur âge. Ce qui permet d’éviter de leur faire subir des tests radiologiques inutiles et d’accélérer les procédures afin d’établir rapidement le contact avec leurs familles.
« Dans les procédures de regroupement, il faut non seulement vérifier l’affiliation, mais aussi évaluer les risques de contact, la viabilité du retour et le consentement des parents et des mineurs. Nous sommes responsables de ces mineurs et nous ne pouvons pas les confier à la police, encore moins aux agents qui depuis deux semaines, leur demandent de quitter le pays sans conditions », explique le chef de la Zone des mineurs de la ville de Sebta.
Déjà 920 migrants mineurs ont été écoutés par la police locale et répartis dans plusieurs centres : 171 garçons et 67 filles à Piniers, 245 garçons dans le centre sportif de Santa Amelia et 364 autres dans des hangars près de Tarajal.