La réponse cinglante de Miriem Bensaleh, à qui l’on reprochait de ne pas parler arabe (vidéo)

10 février 2018 - 14h20 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

C’est une réponse directe et cinglante qu’a donnée Miriem Bensaleh, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le 6 février dernier à Errachidia, à un intervenant qui reprochait à l’audience de n’utiliser que le français pour s’exprimer et d’oublier l’arabe.

« La vérité est que j’ai une question pour tous les intervenants pour vous demander si vous ne parlez pas bien l’arabe (...). Personnellement je ne parle pas français et je ne sais pas quelle langue utiliser pour communiquer avec vous », lance l’intervenant.

La réponse de Miriem Bensaleh ne s’est pas fait attendre. « Parlez-vous amazigh ? Non, répond son interlocuteur. Alors dans ce cas là c’est la seule langue qu’on pourrait utiliser pour qu’on puisse se comprendre », s’emporte la présidente du CGEM avant de lui lancer qu’ici « nous n’allons pas rentrer dans ces débats car nous ne faisons pas de politique ».

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Errachidia - Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) - Miriem Bensaleh Chaqroun - Vidéos

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : bonne nouvelle pour les salariés

Le projet de décret concernant une révision du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et du salaire minimum agricole garantie (SMAG) a été validé par le conseil de gouvernement.

Quatre Marocaines parmi les plus puissantes femmes du monde arabe

Le magazine Forbes Moyen-Orient a publié son classement annuel des 100 femmes d’affaires les plus puissantes de la région. Cette année, 4 Marocaines figurent dans ce palmarès, saluant leur leadership et leur réussite dans divers secteurs.

Maroc : statut auto-entrepreneur ou fraude fiscale ?

Les auto-entrepreneurs, statut lancé en 2015, sont peu nombreux à déclarer leurs chiffres d’affaires à la Direction des impôts. Une situation qui préoccupe les patrons marocains et à laquelle pourrait remédier le Projet de loi de finance (PLF) 2023.