Le Service oecuménique d’entraide (Cimade) du
Languedoc-Roussillon et le Réseau Education Sans Frontières (Resf) de l’Hérault sont mobilisés autour du lycéen marocain Ali Taghda, placé en centre de rétention à Sète et qui s’est vu notifier un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière, a-t-on indiqué auprès de ces organismes.
Arrêté "pendant la finale du Mondial" de football, Ali Taghda, âgé de 19 ans, boursier de l’enseignement secondaire et scolarisé dans un lycée de Montpellier (Sud de la France), est "l’un des rares de sa famille à ne pas avoir de carte de séjour", explique un membre du comité de parrainage qui le
soutient.
Arrivé en France en 2002, le jeune lycéen marocain, qui bénéficie du soutien de ses professeurs, est pris en charge financièrement par son frère, salarié,et "vit avec son père qui a une carte de séjour et travaille en France depuis 1970", précise la Cimade.
Son père a "une allocation d’adulte handicapé et sa santé nécessite l’assistance de son fils dans la vie quotidienne", fait valoir la même source,soulignant que ses deux frères aînés ont une carte de résidant de 10 ans pour
l’un et un titre de séjour vie privée et familiale pour l’autre.
Par ailleurs, le Resf a indiqué avoir obtenu l’annulation de l’expulsion au Maroc d’un collégien marocain, Mourad Kadi. L’expulsion avait été ordonnée par le tribunal administratif de Montpellier.
Un autre lycéen marocain, Abdellah Boujraf (19 ans), vivant en France depuis l’âge de 14 ans, a été expulsé vendredi dernier vers le Maroc.
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