Abdel Zahiri, un Marocain de 44 ans, a récemment reçu une obligation de quitter le territoire français de la part de la préfecture de Vaucluse. Fiché S, il avait auparavant été incarcéré pour son implication dans le mouvement des Gilets jaunes.
Le tribunal administratif de Montpellier (Sud de la France) a décidé, jeudi, l’annulation de l’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière d’un jeune élève marocain, a-t-on indiqué auprès du Réseau Education Sans Frontières (RESF) et du Service oecuménique d’entraide (CIMADE) qui le soutiennent.
Placé en centre de rétention à Sète, Ali Taghda (19 ans), en France depuis mars 2002, a donc quitté, libre, le tribunal où une centaine de personnes étaient venues le soutenir, et a pu regagner son domicile, a déclaré à la presse un membre de la Cimade.
"Il a été placé sous autorisation provisoire de séjour, avec obligation pour le Préfet de réexaminer sa situation", a-t-il précisé.
Le jeune marocain, boursier de l’enseignement secondaire et bénéficiant du soutien de ses professeurs, est pris en charge financièrement par son frère, salarié, et vit avec son père qui a une carte de séjour et travaille en France depuis 1970.
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