
Au Maroc, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE, affiliée à l’Union marocaine du travail) appelle à une mobilisation forte et immédiate après l’agression violente d’une enseignante par un élève ayant entraîné la mort de celle-ci.
Haj Mohammed Bouzoubâa, grand maître de l’art du Malhoun est décédé mardi soir à Fès à l’âge de 76 ans. Le chanteur marocain avait disparu depuis quelques années de la scène artistique nationale suite à une attaque cérébrale.
L’artiste né en 1939 à Fès avait enrichi l’art du Malhoun par plus de 170 chansons et kassaides (poésies). Mohammed Bouzoubâa était l’un des derniers représentants de cet art authentique.
Parmi ses chansons cultes, l’on cite "La Ilaha Ila Lah kalima adima", "Allahouma Rhamni Ou Rham Waldi", ou encore "Sala Allah Alik Ya Moul Al Amama".
Son père, Haj Mhammed Bouzoubâa décédé en 1962 était un grand poète et chanteur, mais aussi membre de la confrérie des Issawa.
Pour l’anecdote, l’on racontait à Fès que des voleurs s’étaient introduits dans la résidence du défunt et avant de partir, ils avaient inscrit le titre de sa chanson "La Ilaha Ila Lah kalima adima", sur l’un des murs de sa maison.
Vidéo : Mhammed Bouzoubâa - Ya Moulana
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