Nadia Baghouri (Photo : HLN)
Nadia Baghouri, 28 ans, une Anversoise combattante en Syrie, a été condamnée à cinq ans de prison par le Parquet fédéral belge. Partie pour rejoindre, en 2013, son mari, Mohamed Mezroui, elle se retrouve désormais avec ses 4 enfants dans le camp de réfugiés d’Al-Hol et souhaite un retour au bercail avec sa famille ou dans un Etat sécurisé.
En rejoignant la Syrie en octobre 2012, Mohamed Mezroui fut l’un des premiers combattants belges de ce pays. Devenu un fournisseur d’armes pour le groupe terroriste, Etat islamique en Syrie, l’homme a été rejoint par sa femme, Nadia Baghouri, en avril 2013, avec son enfant.
Selon 7sur7.be, le couple a d’abord fait allégeance au groupe Jabhat al-Nusra, avant de se rallier à l’Etat islamique (EI).
Selon les enquêtes du Parquet fédéral, la jeune femme, en tant que femme au foyer, percevait une indemnité de chômage d’environ 100 euros par mois de la part de l’EI.
Le même Parquet soutient qu’arrivée avec un enfant, elle est devenue, avec le temps, mère de trois autres, et a refusé de se remarier, suite à la mort de Mohamed Mezroui, en 2018.
Selon la même source, l’ex-combattante Nadia Baghouri, à l’été 2017, s’est rendue à Deir-ez-zor et, en janvier 2019, est arrivée dans le camp de réfugiés d’Al-Hol, où elle se trouve toujours.